Michel Pleau présente son nouveau livre: La Lenteur du monde

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Enfant du quartier Saint-Sauveur à Québec et un ancien collaborateur du libraire, il consacre sa vie à la poésie. Depuis 1992, il a publié une dizaine de livres de poèmes, dont certains ont été récompensés par les prix Alphonse-Piché, Octave-Crémazie et Félix-Antoine-Savard.

La Lenteur du monde est un livre de l’aube. Il suffit d’imaginer une autre journée se levant sur le monde et le regard, toujours au début de chaque chose, se faisant attentif à tout ce qui commence.

Ce recueil, mon douzième livre depuis 1992, évoque l’attente d’un matin nouveau. Et si on lisait et écrivait de la poésie pour s’éclairer? Pour apprendre à voir la lumière du monde? Je me suis simplement assis à ma fenêtre et j’ai écrit ce livre, lentement. J’ai ouvert les yeux, rêvé, médité et surtout j’ai écouté une voix me dire: «Le monde n’est pas ce que nous croyons qu’il est» (Philippe Jaccottet). Cette voix, que la lecture ou l’écriture du poème donne à entendre, est un chant qui n’a pas oublié ses origines. Elle illumine à nouveau le monde.

Je ressens de plus en plus l’écriture comme une barque qui permet de traverser d’une rive à l’autre. Écrire est un voyage vers l’autre. Si ma poésie peut rejoindre quelques lecteurs, femmes et hommes sensibles à une quête de la lumière, tout cela n’aura pas été inutile.

Bibliographie :
La Lenteur du monde, Les Éditions David, coll. Voix intérieures, 66 p., 15$ Parution 22 août 2007

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