Gabriel-Pierre Ouellette présente son nouveau livre: Le Neuvième Poème, suivi du journal de son écriture (2002-2007)

19
Publicité

Romancier, scénariste et essayiste, Gabriel-Pierre Ouellette est également, et peut-être d’abord et avant tout poète, ainsi qu’en témoigne ce nouveau recueil qui rompt un silence de près de six ans. Enfin!

Les huit premiers textes répondaient à des gravures. La mer disparaissait, et se retrouvait dans l’odeur de l’eau. Le sang arpentait la terre, mais un peuple sans avenir la soulevait et elle s’endormait dans les creux du ciel. Là-bas, on marchait.

La traduction de ces poèmes en anglais, allemand et latin a cristallisé l’attention sur l’espace désertique au point que durant la nuit du 17 mai 2003 je cherche un bloc de marbre où me réfugier pour écrire des ténèbres…

Ce n’était pas encore le neuvième texte. Pour sortir du désert, nous le déchiffrons; nous évoquons les neiges de l’enfance, comme celles de l’histoire: Thèbes, Austerlitz, Mallarmé; la neige disparaît dans les pierres et le soleil; nous rêvons d’une plaine et d’un rassemblement près de la mer; nous attendons, et craignons quelqu’un; nous succombons encore au plaisir de l’angoisse. Une île se dresse à l’horizon, et nous entendons des pas.

Après Le Neuvième Poème, c’est l’histoire de son écriture.

À noter que les premiers textes accompagnent les estampes de Garen Bedrossian dans son livre d’artiste, Octonarius, aux bibliothèques nationales du Québec et du Canada.

Bibliographie :
Le Neuvième Poème, suivi du journal de son écriture (2002-2007), Gabriel-Pierre Ouellette, Le Noroît, 50 p., 18,95$ Parution : 1er novembre

Publicité