Aimée Laberge présente son nouveau livre: Les Amants de Mort-Bois

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Originaire de Sainte-Foy mais installée en Angleterre depuis un quart de siècle, Aimée Laberge, la nouvelle étoile du roman historique révélée par Les Femmes du fleuve, récidive avec Les Amants de Bois-Mort.

Un fait divers, ce n’est qu’un entrefilet qu’on effleure du regard entre la tasse de café et les toasts à la marmelade, quelque chose qu’on lit en vitesse dans le journal, d’un œil distrait puisque l’autre est rivé à l’horloge.

Mais celui-ci, qui relate la mort d’une jeune femme de 16 ans et d’un jeune homme de 20 ans dans une forêt enneigée, me reste en tête. Entre les lignes du fait divers, là où l’espace suggère déjà un paysage blanc, il y a deux fantômes, inexplicables.

Pourquoi?

Pourquoi eux, et pas les autres membres de l’excursion en raquettes? Est-ce là ce que le destin voulait pour ces jeunes gens: l’éternité des corps préservés par le froid; de la jeunesse, qui ne vieillira pas; et du premier amour, que la vie n’aura pas la chance de corrompre?

Les Amants de Mort-Bois, c’est une histoire d’amour et de bois, ainsi que de mères qui partent et de filles qui s’arrangent avec ce qui reste. C’est une histoire qui commence à la mi-août, au Festival du bois d’œuvre du Témiscouata, et se termine dans une forêt enneigée à la fois merveilleuse et mortifère, où, de tout temps, les enfants se perdent avant de devenir immortels.

Bibliographie :
Les Amants de Mort-Bois, Québec Amérique, 184 p., 19,95$ Parution 3 octobre 2007

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