Aborder la mort avec les enfants

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Il n’y a pas une bonne façon pour discuter de la mort avec les enfants : il existe différents angles d’approche, dépendamment de l’âge, de la sensibilité et des connaissances des petits. À vous de trouver l’ouvrage qui vous convient le mieux.

Moi, mon chat…
Christiane Duchesne et Pierre Pratt (La Bagnole)
À travers les paroles d’une fillette qui nous parle tendrement de son chat « parti en voyage », on comprend tranquillement qu’il a pris le chemin du paradis. Comme elle lui parle, elle met des mots sur son amour, sa peine, son manque. De plus, le chat aussi s’adresse à elle, lui expliquant qu’il est bien, continuant à ronronner pour elle. Un livre pour aborder tout en douceur le départ d’un animal de compagnie. Dès 2 ans

 

La saison des pluies
Mario Brassard (Soulières)
Mario Brassard est passé maître dans l’art de la métaphore pour exprimer des sujets graves, puis les faire se faufiler jusqu’à notre cœur. Dans ce petit roman poétique, accompagné d’images et de peu de mots, on suit Junior dans le deuil de son père. Un roman qui peut agir comme un catalyseur, pour quiconque a besoin de plonger dans un deuil pour y guérir son chagrin. Dès 8 ans

 

Les questions des tout-petits sur la mort
Marie Aubinais (Bayard)
À travers six histoires d’inspiration traditionnelle et de provenances diverses (indienne, sénégalaise, arménienne, etc.), cet ouvrage offre plusieurs angles d’approche pour répondre aux questions suivantes : Pourquoi ça existe, la mort? Pourquoi vit-on si on meurt après? Peut-on savoir si on va mourir? Où va-t-on quand on est mort? Pourquoi est-ce triste, la mort? Pourquoi n’aime-t-on pas parler de la mort? Entrecoupé de petites BD, ce volume affronte de front ces questions. Dès 3 ans

 

La croûte
Charlotte Moundlic et Olivier Tallec (Père Castor)
À hauteur d’enfant, ce texte nous amène à suivre un petit garçon dont la mère est décédée. Le petit est brave, malgré la peine, il avance, malgré la souffrance. Mais un jour, il s’écorche le genou et entend alors la voix de sa mère le rassurer. Cette « croûte » sur son genou deviendra une métaphore de son deuil. Ici, les illustrations se démarquent, permettant d’ouvrir le dialogue avec l’enfant, pouvant pousser plus loin les notions de peine, de courage, d’amour et de blessure. Dès 4 ans

 

Salut, Max!
Hélène Lavery (Vent d’Ouest)
Stéphanie, 13 ans, a dû prendre une grave décision : celle d’euthanasier son chien très malade. Ici, la question du deuil est abordée sous des angles rarement exploités : la culpabilité (doit-on vivre le tout en solitaire, en famille ou entre ami?); l’incompréhension d’autrui; et le rythme naturel du deuil. Dès 11 ans

 
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