Voici cinq auteurs marocains qui seront présents lors du Salon international du livre de Québec. Découvrez leur œuvre et n’hésitez pas à aller leur rendre visite au Centre des congrès de Québec!

Le fou du roi
Mahi Binebine, Stock, 176 p., 29,95$
Ce livre qui s’est hissé parmi les cinq derniers finalistes du prix Renaudot en 2017 balance entre le rire et les larmes, comme c’est souvent le cas avec les meilleures histoires. Celle de Mohamed, bouffon à la cour du roi, montre ce qu’il a dû sacrifier, sa propre famille, pour rester le complice de Sa Majesté pendant trente-cinq ans. Un récit très personnel où le fils, l’auteur lui-même, se met à la place du père.

 

La punition
Tahar Ben Jelloun, Gallimard, 160 p., 24,95$
Tahar Ben Jelloun, lauréat du Goncourt en 1987 pour La nuit sacrée, relate dans son dernier livre les abus dont il a été victime pendant dix-neuf mois alors qu’il est arrêté après avoir participé à des manifestations pacifistes. À cette époque, il est membre d’un mouvement étudiant et le Maroc est sous l’égide de l’impitoyable Hassan II. Alors qu’on fait croire à une réquisition pour le service militaire, les quatre-vingt-quatorze jeunes gens sont séquestrés et brutalisés.

 

La leçon de Rosalinde
Mustapha Fahmi, La Peuplade, 160 p., 21,95$
Grand spécialiste de Shakespeare, Mustapha Fahmi enseigne la littérature anglaise à l’Université du Québec à Chicoutimi. Dans cet essai aux mille réflexions ouvertes, on relève les valeurs qui font la société, on converse avec les écrivains et les philosophes, on observe que tout est constamment à redéfinir selon le point de vue où l’on se trouve. Surtout, on se plaît énormément à vagabonder entre ces pages aux textes courts mais à la vaste portée.

 

Mourir est un enchantement
Yasmine Chami, Actes Sud, 112 p., 25,95$ 
Sara est malade. Avec ses deux fils, elle épluche une à une les photos de famille qui garnissent un grand sac de toile et se remémore les souvenirs d’une vie qui nous est révélée en fines touches impressionnistes. Convoquant les faits saillants qui ont bâti l’histoire d’un pays ou ramenant à la surface des peines et des joies intimes qui ont laissé de vives empreintes, ce roman d’une condamnée exhale une grande tendresse.

 

Évelyne ou le djihad?
Mohamed Nedali, L’Aube, 160 p., 32,95$
Iydar, un jeune lycéen, se retrouve en prison pour avoir langoureusement embrassé Latifa dans un lieu public. Mis en détention avec un certain Abou Hamza, celui-ci incite plusieurs hommes à faire partie du djihad. À sa sortie, Iydar veut s’engager pour la cause mais il rencontre Évelyne, qui lui offre un autre plan. Un roman qui aborde avec autant de simplicité que d’éloquence la quête de sens et de repères.

 
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