Les années cinquante. Romain Brady a 18 ans, une famille de parvenus qui n’entretient de relations que si elles sont publiques et une sœur cruelle. La vie lui sourit, il a la peur vissée au ventre et le moment venu, il soulève son sac de voyage et se met en marche. Il ne se retournera pas.
Le même jour, Éléna Tavernier fuit une maison pleine de sang et de fracas. Elle se réfugie dans un monastère avant de s’installer à Rivière-aux-Oies, le village bucolique et perdu aux alentours duquel les deux jeunes vont se découvrir et s’aimer.
Après, c’est une tout autre histoire dans laquelle Douglas Létourneau tient le premier rôle et où, en dépit des apparences et malgré les ragots, trois solitaires forment un clan inhabituel. L’un n’a jamais trouvé de trèfle à quatre feuilles. L’autre affronte son passé chaque fois qu’elle regarde son bras gauche. Le dernier traîne une ombre pesante derrière lui.
Les carnets que Douglas rédigera avec application sont une ode aux arbres, à la musique, à la poésie et à la fragile beauté du monde, seuls paravents qu’il a trouvés pour se protéger de la souffrance. Ce sont aussi, d’une certaine manière, des lettres d’amour.
Bibliographie :
Les Carnets de Douglas, Alto, 204 p., 21,95$