Nous avons tous, au fond de notre bibliothèque, un (ou plusieurs) livre qui attend sagement qu'on prenne enfin la grande décision d'y plonger. C'est par amour pour ces livres non lus que nous avons dressé cette petite liste. Découvrez ainsi les petits bijoux que les membres de l'équipe de Les libraires ne connaissent, pour leur part, pas encore! 

 

Sandra
Cent ans de solitude
Gabriel García Márquez (Points)

Œuvre phare de la littérature hispanophone et un des plus grands romans du XXe siècle. L’auteur Garbriel García Márquez a reçu le prix Nobel de littérature en 1982. Les monstres sacrés peuvent parfois être intimidants, mais j’aurais dû lire ce livre depuis longtemps pour la découverte de la littérature d’Amérique du Sud et du réalisme magique dont cette œuvre est le porte-étendard.

 

 

 

 

 

 

Josée-Anne


L’espèce fabulatrice

Nancy Huston (Babel)

Il y a dix ans, à la sortie de L’espèce fabulatrice, je ne connaissais de Huston que son Journal de la création. Depuis, je me suis délectée de Reflets dans un œil d’homme, de Lignes de faille et de Carnets de l’incarnation. Mais chose étrange pour une adepte de lecture telle que je suis, je ne me suis encore jamais plongée dans L’espèce fabulatrice, dont plusieurs amoureux des livres m’ont dit du grand bien. Une phrase, écrite par la libraire Anne-Marie Genest au sujet de cet essai m’avait interpellée – et n’a jamais cessé de le faire : « L’homme a besoin de fictions pour mener une vie “normale”, assouvir son désir d’appartenance et, surtout, communiquer ».

 

 

 

 

Alexandra

De bois debout
Jean-François Caron (La Peuplade)

« Engoncé dans le silence de ce père sans passé, il se tourne vers l’unique refuge possible : les livres. » Cette phrase du résumé m’interpelle depuis sa parution. Ce livre traîne sur ma table de chevet depuis des mois : c’est vraiment le temps que je m’y plonge. De bois debout est par ailleurs dans la liste préliminaire pour le Prix des libraires du Québec, en lice pour le prix France-Québec et finaliste pour le Prix des collégiens. Oui, c’est vraiment le temps.

 

 

 

 

 

Dominique

La ligne du risque
Pierre Vadeboncoeur (BQ)

Premier essai de Pierre Vadeboncoeur, l’un des plus grands essayistes du Québec contemporain, ce texte marque les fondements d’une pensée engagée, d’un appel à un souffle nouveau. J’ai l’impression que d’aller m’y frotter provoquera une lecture renouvelée de l’époque trouble qui est la nôtre.  

 

 

 

 

 

 

Isabelle

Le grand cahier
Agota Kristof (Points)

J’ai ce livre dans ma bibliothèque depuis quelques années, acheté au hasard d’une visite en librairie parce qu’il me semblait que je devais avoir ce livre. Les échos entendus à son propos sont dithyrambiques, qu’ils proviennent d’amis, d’articles écrits par des « experts critiques », de sa présence parmi les thématiques incontournables. Le fait qu’il soit encore inentamé dans ma bibliothèque est donc inexplicable. J’ai tout de même quelques hypothèses. Qu’il parle de guerre me rebute un peu, le sujet a été écrit de mille façons et par des plumes déjà très convaincantes. Qu’il s’agisse d’enfants me fait avoir les mêmes réserves. Mais sporadiquement, un commentaire, une conversation ou un regard jeté sur les rayons de ma bibliothèque me rappelle que Le grand cahier est un grand livre et qu’il faudra bien qu’un jour je lui laisse sa chance.

 

 

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