Nos nouvelles plumes: Bande dessinée

5
Publicité

C’est grisés de plaisir que nous avons dévoré ces premiers ouvrages et nous vous souhaitons, chers lecteurs, de vivre à votre tour cette sensation enivrante que procure une découverte inattendue. Cet automne, laissez-vous chatouiller par de nouvelles plumes!

Stéphane Lafleur
Mon ami Bao (La Pastèque)

Fidèle à elles-mêmes, les éditions de la Pastèque font voler en éclats une fois de plus les cadres qui régissent la bande dessinée pour nous offrir cette époustouflante nouvelle illustrée. Premier livre du cinéaste Stéphane Lafleur(Continental, un film sans fusil), également musicien du groupe Avec pas d’casque, Mon ami Bao est un récit poignant sur la dépression et sur l’amitié. Sublimée par les dessins de Katty Maurey (Renaud le petit renard), l’histoire de Bao, l’homme de 7 pieds et 9 pouces, et de Gisèle, qui a un gros bouillon de brouillard noir dans la tête, vous chamboulera par sa poésie.

 

Gabi Beltrán
Histoires du quartier (Gallimard)

Illustrateur espagnol bien connu (il collabore entre autres au journal El País), Gabi Beltrán signe sa première bande dessinée professionnelle, en tant que scénariste, bien qu’il ait participé à plusieurs magazines consacrés au 9e art au fil des années. Se mettant lui-même en scène, il raconte le quotidien des jeunes de son quartier de Palma, sur l’île de Majorque, dans les années 80. Porté par le dessin d’un compère de talent, Bartolomé Seguí (Prix national de la bande dessinée 2009), Histoires du quartier plonge dans les souvenirs de l’enfance et explore avec poésie la solitude insulaire.

 

Amélie Fléchais
Chemin perdu (Soleil)

La Française Amélie Fléchais signe à la fois le texte et les dessins de ce conte dans lequel trois enfants s’aventurent dans une forêt au passé mystérieux. Alternant entre croquis en noir et blanc qui font écho à l’univers du manga et planches aux couleurs et aux textures époustouflantes, la bédéiste invente un univers fantastique peuplé de créatures merveilleuses au parfum de légende. Pour sa première incursion au pays des bulles, Fléchais opte pour un audacieux mélange des genres qui attire à coup sûr le regard. C’est léger, c’est joli, c’est un chemin où il fait bon se perdre.

Publicité