La poutine à l’honneur!

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Du 1er au 7 février, c’est la Poutine Week à Québec, à Montréal et à Toronto. C’est le moment de découvrir des poutines originales conçues spécialement pour l’occasion dans divers restaurants participants.

Ces quelques ouvrages mettent ce plat québécois et ô combien populaire à l’honneur et vous donneront peut-être envie de vous laisser tenter cette semaine!

La plus grosse poutine du monde
Andrée Poulin (Bayard Canada)

Thomas a peu de souvenirs de sa mère. Il se rappelle seulement que pour ses cinq ans, elle lui a fait la meilleure poutine au monde. Le lendemain, elle n’était plus là. Elle n’est jamais revenue. Pour souligner ses quatorze ans, Thomas décide de soumettre une idée au livre Guinness des records. Aidé de son meilleur ami Samuel et de son équipe de soccer, il va cuisiner la plus grosse poutine au monde. Si son record fait le tour de la planète, sa mère le saura et elle reviendra. Il se met alors en quête de commanditaires. La fromagère accepte de l’aider, à condition qu’il prenne sa fille Élie à bord du projet. Il tente ensuite de convaincre la mairesse que l’aréna est l’endroit idéal pour préparer les 600 kilos de poutine et servir les consommateurs. Mme Tartatcheff n’est pas enchantée à l’idée d’y faire entrer de la malbouffe. Thomas et ses amis échafaudent les plans les plus fous pour surmonter ces obstacles, mais des révélations viennent remettre en question le projet « Prodigieuse Poutine ».

Poutine pour emporter
Marie Eve Gosemick (Stanké)

« J’ai servi des poutines pendant quatre ans de ma vie, quatre années à sentir la cantine. Toute bonne soirée se terminait inlassablement par une poutine au bacon ou un combo Déro de la propriété familiale. À l’instar de la poutine qui semblait un mélange improbable pour les touristes en visite au Québec, ma vie était un chaos pour plusieurs autour de moi. » Fred Proulx en a son voyage. Désillusionné par un quotidien qu’il juge insipide, il décide d’affronter son insomnie chronique en partant en Colombie, où il se défoulera contre l’incompétence des figures d’autorité et se pétera la gueule à trop vouloir exister. Road movie à la poésie métissée, ce roman raconte la crise du quart de vie d’un éternel chokeux dont les cicatrices de voyage cachent une mélancolie aussi douce que profonde.


Maudite poutine!
Charles-Alexandre Théorêt (Héliotrope)

De roulottes à patates en cantines, la poutine en a fait du chemin depuis son apparition dans le Québec rural des années 1950. Plus d’une fois qualifiée d’inexportable et suscitant souvent le dédain chez les plus raffinés, la poutine aurait pu rester une simple curiosité culinaire québécoise. Son originalité, son pouvoir d’attraction et son goût inégalable en ont décidé autrement. Aujourd’hui, alors que plusieurs grands chefs d’ici s’amusent à la réinterpréter, que des chansons lui rendent hommage, qu’à la grandeur du territoire les sortes de poutine se multiplient au gré de l’imagination débridée des restaurateurs, la voilà qui amorce une carrière internationale. Maudite poutine! raconte l’histoire sans pareille de ce plat pittoresque.


Moutarde chou
Émilie Villeneuve et Olivier Blouin (Cardinal)

Le casse-croûte du coin a illuminé notre enfance de ses frites dorées et on s’y réconforte encore aujourd’hui en dégustant un cheeseburger all-dressed ou une somptueuse crème molle. Ses odeurs et ses saveurs ont laissé de telles traces dans notre mémoire collective que ni l’engouement du Québec pour la gastronomie ni le discours diététique n’ont eu raison de nos chers steamés moutarde chou. Mais l’histoire d’amour entre les Québécois et leurs patates restait à écrire. La journaliste Emilie Villeneuve et le photographe Olivier Blouin ont choisi de le faire à travers les portraits de ceux et celles qui, depuis toujours, passent leur vie en cuisine et derrière les comptoirs des meilleures cantines du Québec. De Rouyn-Noranda à Havre-Saint-Pierre en passant par Rosemont, Ville-Émard et Drummondville,ils nous proposent un road trip de plus de 7 000 kilomètres, 350 photos, 60 portraits et 30 recettes à la découverte des histoires touchantes et des secrets les mieux gardés du monde méconnu et fascinant des snack bars, greasy spoons, shacks à patates et autres roulottes.


La poutine de l’enfer
Philippe Chauveau (Boréal)

Billy Bob et Bobo se retrouvent toujours dans les pires situations. Mais cette fois, ils dépassent les bornes. Les voilà pris entre le vrai diable et un pauvre diable qui a parié avec lui sa fiancée. Un conte dans la plus pure tradition québécoise, adapté à la sauce tout à fait contemporaine de la poutine!

 

(Les résumés sont ceux des éditeurs.)

 

Site de la Poutine Week

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