Imaginer le froid

30
Publicité

Certains adorent l’hiver, d’autres préfèrent l’été. Mais indéniablement, il faut s’y habituer puisque les hivers sont parfois rudes au Québec. D’ailleurs ces jours-ci, le froid saisit dès qu’on met le pied dehors. Et si vous pouviez seulement vous plonger dans l’imaginaire de l’hiver en restant au chaud à la maison? Ces quelques lectures vous aideront à prolonger votre plaisir de l’hiver ou à vous faire apprécier cette froide saison.


Par une belle nuit d’hiver
Jean Pendziwol et Isabelle Arsenault (Scholastic)

Dans cette charmante berceuse, un parent peint le tableau d’une belle nuit nordique pour son enfant endormi, décrivant la beauté des flocons de neige, le scintillement des étoiles, la danse des cristaux de givre sur la fenêtre… Ce poème lyrique de Jean E. Pendziwol décrivant la beauté des nuits nordiques est une façon magnifique de la partager avec son enfant. Les illustrations extraordinaires d’Isabelle Arsenault rendent hommage à ce magnifique poème.


Esprit d’hiver
Laura Kasischke (Le Livre de Poche)

Lorsqu’elle se réveille ce matin-là, Holly, angoissée, se précipite dans la chambre de sa fille. Tatiana dort encore, paisible. Pourtant rien n’est plus comme avant en ce jour de Noël. Dehors, le blizzard s’est levé; les invités ne viendront pas. Au fil des heures, ponctuées par des appels téléphoniques anonymes, Tatiana devient irascible, étrange, inquiétante. Holly se souvient : l’adoption de la fillette si jolie, treize ans auparavant, en Sibérie. Holly s’interroge : « Quelque chose les aurait suivis depuis la Russie jusque chez eux? »


Vague de froid

Norah McClintock (Hurtubise)

Décembre, une vague de froid s’abat sur la ville. De retour de voyage, Robyn découvre que son amoureux, Nick, a quitté son domicile sans laisser d’adresse. Pour se changer les idées, elle fait du bénévolat dans un centre pour itinérants. Comble de malheur, un habitué du refuge avec qui elle a eu maille à partir est retrouvé mort gelé dans la rue. Aidée de son amie Morgan, Robyn entreprend alors de se renseigner sur ce sans-abri et de reconstituer son mystérieux passé. Elle en profitera aussi pour mieux connaître Ben, un intrigant bénévole qui réussira à lui faire oublier Nick… Une autre trépidante enquête de la curieuse et perspicace Robyn Hunter!


La saison froide
Catherine Lafrance (La Presse)

Meurtrie par une relation sans issue et lasse de la canicule, une jeune femme quitte Montréal et traverse le pays pour s’établir à Yellowknife. Yellowknife : la neige, les aurores boréales, les ours, le soleil de minuit… Pour une journaliste de Montréal, la capitale des Territoires du Nord-Ouest représente surtout l’espoir d’un nouveau départ. Quand on ne craint pas trop le froid, quoi de mieux qu’un vaste désert blanc pour repartir à zéro? À des milliers de kilomètres de son ex, de sa famille, de ses habitudes, la jeune femme découvre un autre monde, certes impitoyable, mais surtout fascinant. Peu à peu, elle assemble les morceaux de sa nouvelle existence, faite entre autres de randonnées sur le lac gelé, de soirées endiablées et surtout de belles rencontres. Mais la vie est rude et ne tient pas toujours ses promesses. Une chance que pour réchauffer la nuit polaire il y a l’amitié, l’amour… et l’alcool!


Le froid modifie la trajectoire des poissons
Pierre Szalowski (BQ)

4 janvier 1998. Un garçon de dix ans apprend que ses parents se séparent. Tout son monde s’effondre. Il pleure, puis se tourne ensuite vers le ciel à qui il demande tout bonnement de sauver sa famille. Le lendemain s’abat sur la ville une tempête de verglas historique. La catastrophe naturelle amène avec elle son lot de changements. Face à l’adversité, des liens se créent. Dans le froid, l’entraide, la solidarité et l’altruisme enflamment les cœurs. Mais la tempête aura-t-elle l’effet escompté sur la famille de notre jeune héros?


Le coureur de froid
Jean Désy (XYZ)

Julien est médecin. Il est fasciné par le Grand Nord, où il travaille souvent. Au Nunavik, il a enfin trouvé le bonheur. Cependant, sa fille lui manque. Il part la chercher en motoneige. Une excursion qui vire au drame et qui prendra l’allure d’un rite initiatique. Un récit magique qui ressemble parfois à celui du Petit Prince. 


Ouvert l’hiver
Sébastien Dulude (La Peuplade)

Une maison s’offre ouverte, débarrée, prête à accueillir qui veut se réchauffer ou dormir, simplement. Tombent de ce calendrier d’hiver quelques poèmes blancs – avec la neige, les yeux et le soir –, s’enchaînent une série de petites pièces ciselées que Sébastien Dulude a voulu glaciales dans leur forme et chaudes dans leur langue. Les engelures, le vin chaud, les tuyaux gelés, le calorifère, la buée, la tempête : ouvert l’hiver dessine ces images connues de notre imaginaire nordique, de part et d’autre de fenêtres brillantes, au bord desquelles le sujet hésite. Ces poèmes, délicats mais sonores, obsessivement ficelés, aspirent à confondre beauté et rudesse, chaleur et malaise, dans une intimité teintée d’ambiguïté.


Hiver nucléaire
Cab (Front froid)

Montréal, juin 2028, -30°C. C’est l’hiver nucléaire depuis un terrible accident à la nouvelle centrale nucléaire Gentilly-3, à Pointe-aux-Trembles. La neige atteint les balcons du 2e étage, les déplacements se font en motoneige, les souffleuses tournent à plein régime, et des quartiers entiers sont désertés. Au milieu de cette interminable saison froide, Flavie, courrier en ski-doo, doit composer avec les éléments, les retombées radioactives et une faune urbaine, en pleine mutation… littéralement. Une livraison chez le couple le plus cool de Montréal la fera sortir de sa zone de confort et la propulsera au milieu d’une quête vers le parfait bagel du Mile-End.

 

(Les résumés sont ceux des éditeurs.)

Publicité