Dans la nuit du samedi 10 mars au dimanche 11 mars prochain, le Québec se projettera une heure dans le futur, passant de l’heure normale à ce qu’on appelle l’heure d’été ou l’heure avancée. Ainsi, à 2 heures du matin, nous faisons un bond d’une heure dans le futur, perdant peut-être une heure de sommeil mais en gagnant une d’ensoleillement.

Ce saut dans le temps que nous nous apprêtons à vivre nous a donné l’idée de lire de la science-fiction, cette littérature parfois visionnaire qui nous propulse vers l’ailleurs.

« C’est dans un silo enfoui sous terre, au seul toit émergent et qui constitue un écran sur le monde extérieur, que l’on découvre une société bien installée, aux conventions sociales bien établies, aux règles inculquées dès le plus jeune âge. La vie y est prévisible, calculée, et les écarts de conduite sont punis par la corvée de nettoyage. Celle-ci est mortelle, car les condamnés doivent nettoyer le toit-écran, sortir à l’extérieur du silo et succomber aux vapeurs toxiques de l’air ambiant. Les personnages qu’on y rencontre sont dissidents; ils se posent des questions et transgressent les acquis sur leurs origines, sur le monde extérieur, sur l’interdiction de communiquer entre eux… La lecture est palpitante, le dépaysement, total. La littérature prend ici un chemin de traverse et nous offre un univers riche, porteur de diversité. Une belle surprise, vraiment. »
Chantal Fontaine, librairie Moderne (Saint-Jean-sur-Richelieu)

« La Zone X, apparue sur terre il y a trente ans, est un lieu mystérieux protégé par une frontière invisible. La plupart de ceux qui y pénètrent n’en reviennent jamais. Les survivants qui en réchappent sont changés pour toujours. John Rodriguez, alias Control, est le nouveau directeur du Rempart Sud, une agence gouvernementale sur le déclin, censée étudier la Zone X. Entre les rivalités internes et les manipulations qu’il subit de la part de ses supérieurs, il comprend très vite que sa tâche est presque impossible. Que vaut la science et la raison humaine lorsqu’elles sont confrontées à l’inconnu total? »
Ghada Belhadj, librairie Le Fureteur (Saint-Lambert)

 

« Pour sa première incursion dans la science-fiction, Philippe-Aubert Côté frappe fort, avec un diptyque puissant et envoûtant. Le jeu du Démiurge est un space opera magistral, dont la triple intrigue, dont l’une a lieu plus d’un siècle avant les autres, se déroule dans un univers riche et foisonnant. La plume de Côté est tout en finesse, et il parvient sans mal à nous faire voir le monde étrange dans lequel évoluent ses personnages. Ils sont nombreux, mais bien campés et dotés d’une personnalité unique, ce qui permet au lecteur de s’y identifier. Philippe-Aubert Côté montre une maîtrise impressionnante de ses intrigues, entre lesquelles il alterne, sans jamais perdre le lecteur. »
Pierre-Alexandre Bonin, librairie Monet (Montréal)

« Le même soir où il se porte au secours d’un acteur s’écroulant sur la scène d’un théâtre, Jeevan apprend de son ami médecin qu’une épidémie de grippe fait rage et que, devant le nombre de décès, elle sera bientôt déclarée pandémie. Station Eleven, c’est beaucoup plus que ça, mais je refuse de trop en dire. Ce que je peux dire, c’est que l’écriture est magnifique, mais sans artifice, que l’histoire racontée est fascinante, truffée de rebondissements bien amenés, que tous les personnages sans exception prennent vie devant nous tant ils sont bien construits et qu’ils nous portent à réfléchir sur notre monde, nos relations, nos priorités, notre humanité. Ce que j’ai vraiment envie de dire, c’est que, sans exagérer, Station Eleven est un des meilleurs romans que j’ai lu ces dernières années. Lisez-le! »
Anne-Marie Genest, librairie Pantoute (Québec)

« Ce livre nous présente une Terre et une race humaine changées par des apocalypses sismiques récurrentes (tellement que ces événements sont appelés « Saisons »). Les continents ne sont plus ceux qu’on reconnaît et la civilisation moderne s’est éteinte. Nous suivons trois personnages, tous féminins et tous issus de cette classe persécutée d’humains qui portent le don (ou la malédiction) de l’orogénie, un pouvoir leur permettant de contrôler la Terre. Et pour l’une d’elles, la narratrice s’adresse directement aux lecteurs (avec le « vous »). Ce nouveau roman « post-apo » est autant pour les fans de la science-fiction socioenvironnementale (Dune) que des histoires plus personnelles et humaines (Station Eleven). »
Magali Desjardins Potvin, librairie Morency (Québec)

« Bilal continue sa quête avec ses trois personnages : Nike, Leila et Amir. Dans Le Sommeil du monstre et 32 décembre, on découvre que Nike a une mémoire hypertrophiée. Il a la faculté de se rappeler les premiers jours de sa naissance, durant la guerre de Sarajevo, en 1993. Il était dans le même berceau que Leila et Amir. Trente ans plus tard, il essaie de les retrouver, car il s’était juré de les protéger. Cependant, à cause des manipulations de Warhole, néo-artiste-généticien mégalomane et des guerres de pouvoir entre instances religieuses et politiques, la réunion des trois est presque impossible. Le chemin est ardu et empli de sombres pensées souvent provoquées par les mouches de Warhole (triste réplique de Andy). On suit patiemment les personnages au gré du trait de crayon fuyant propre à Bilal. C’est une fin sans fin pour les orphelins de Sarajevo, et peut-être les retrouverons-nous sur Mars. »
Jacynthe Dallaire, librairie Les Bouquinistes (Chicoutimi)

 

« Un livre de fantasy d’une portée inégalée et d’une intelligence rare! Les amateurs d’action explosive autant que ceux qui recherchent la profondeur trouveront leur compte. Difficile de trouver mieux! Une véritable pièce d’anthologie! »
Librairie Marie-Laura (Jonquière)

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