Célébrer la Saint-Patrick

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Le 17 mars, on célèbre la Saint-Patrick. Pour l’occasion, on vous suggère quelques lectures qui mettent l’Irlande à l’honneur.


La Rose et l’Irlande
Jean-Pierre Charland (Hurtubise)

Mai 1882, Lord Frederick Charles Cavendish, neveu du premier ministre du Royaume-Uni et nouveau secrétaire de l’Irlande au sein du cabinet, est assassiné à Dublin. Au même moment, une série d’attentats terroristes secoue le pays placé sous l’emblème de la rose. Décidément, les moyens légaux employés par Charles Parnell pour la création d’un gouvernement autonome irlandais ne satisfont pas tous les Irlandais. Pour certains, dont les Invincibles, la solution politique ne mène e part. Il faut revendiquer l’indépendance de la nation de saint Patrick à la dure. Dans ce contexte dramatique, un agent secret cherche à démêler les véritables terroristes des agents doubles à la solde de son employeur. Il se retrouve rapidement au cœur de l’action, tentant d’empêcher que de nouvelles victimes innocentes paient le prix de la terreur.

Fanette (t. 1)
Suzanne Aubry (Libre Expression)

1849. Chemin du Roy. Une fillette passe à un cheveu d’être piétinée par le cheval du boghei d’Emma Portelance, une femme avant-gardiste de Québec. Constatant son état pitoyable, Emma ramène l’enfant chez elle pour la soigner. Deux ans auparavant, Fanette a dû s’exiler avec sa famille pour échapper à la famine qui sévissait en Irlande. Devenues orphelines, Fanette et sa sœur aînée, Amanda, sont placées chez des cultivateurs, où elles mènent une vie misérable. Pour améliorer son sort, Amanda part avec un négociant en promettant à Fanette de revenir la chercher, mais elle disparaîtrait mystérieusement. Après des mois d’attente, Fanette s’enfuit et rencontre Emma sur le chemin du Roy.

Mary l’Irlandaise
Maryse Rouy (Québec Amérique)

En s’engageant sur la passerelle, Mary se souvint de la promesse solennelle faite au lendemain de la tempête : si elle survivait à cette traversée, elle ne referait plus jamais un voyage en mer de toute sa vie, dût-elle vivre jusqu’à 100 ans. Elle avait survécu et n’avait pas changé d’avis. Un instant, elle songea à sa famille : Sean, Maureen, et les petits, Patrick, Paddy, Liam. Une boule se forma dans sa gorge. Elle ne reverrait pas les siens en ce monde. (Extrait)


Les orphelins irlandais
Micheline Dalpé (Golélette)

Irlande, 1824. La colère gronde entre les Irlandais catholiques et les Anglais protestants. Daniel, jeune irlandais récemment enrôlé, n’a pas envie de se battre toute sa vie pour défendre sa nation contre l’Angleterre. Sa solution : déserter. Et c’est par les eaux qu’il décide de s’enfuir avec sa jolie Mary vers l’Amérique, terre d’un nouveau départ. De Cobh jusqu’à New York, et enfin Saint-Jacques-de-l’Achigan, le périple est long, mais leurs  espoirs sont grands. Reste à voir si le Bas-Canada saura combler leurs attentes et leur offrir le bonheur tant désiré. Grâce à sa plume empreinte d’authenticité, Micheline Dalpé nous transmet, encore une fois, un récit qui saura nous émouvoir. À travers l’histoire de l’immigration irlandaise sur nos terres, elle aborde les thèmes de l’exil, de l’amour et de la famille comme elle seule sait le faire, nous présentant ainsi les destins touchants de ses personnages au grand cœur.

Le Québec et l’Irlande
Linda Cardinal, Simon Jolivet et Isabelle Matte (Septentrion)

Le Québec et l’Irlande ont beaucoup en commun. La quête politique pour se sortir de l’Empire britannique, un catholicisme longtemps omniprésent et la lutte pour préserver la langue nationale sont autant d’éléments qui en font des sociétés comparables. De plus, les Irlandais font partie du paysage démographique du Québec depuis deux cents ans. Jusqu’au début des années 1900, ils y étaient plus nombreux que les Anglais, les Écossais ou tout autre groupe ethnoculturel, exception faite des Canadiens français. Majoritairement catholiques, ils ont profondément influencé la société : non seulement les traces de cette présence irlandaise sont palpables dans l’histoire, mais on peut encore les remarquer dans la culture, qu’elle soit musicale, littéraire, cinématographique, religieuse ou politique. […] Ce livre est donc une occasion unique de redécouvrir l’empreinte que l’Irlande et les Irlandais ont laissée au Québec ainsi que les liens qui unissent les deux nations. 

Contes d’Irlande
Mike Burns (Planète rebelle)

« Le temps que je vous conte, ce n’est pas votre temps, ce n’est pas mon temps non plus, mais c’est bien celui de quelqu’un. » Voici comment Mike Burns introduit ses contes venus des brumes et des landes d’Irlande. Celui de Gobán Saor, le meilleur maçon qui n’ait jamais vécu sur cette terre, et ceux que son fils raconte pour « raccourcir le chemin » les menant vers l’Angleterre. Au total neuf contes, dont cinq jamais publiés : « Les bols en bois »,
« La couverture », « La longue cuillère en bois », « La musique de ce qui est » et « Le prince silencieux », ainsi que deux chansons du folklore irlandais. Le ePub3 est enrichi de la narration des cinq contes inédits qu’on peut aussi lire dans le livre, ainsi que de deux chansons du folklore irlandais, que Burns chante a capella.


James Joyce, l’Irlande, le Québec, les mots
Victor-Lévy Beaulieu (Boréal)

Victor-Lévy Beaulieu raconte l’histoire de l’Irlande, analyse ses luxuriantes sagas, rend compte de la vie et de l’œuvre de James Joyce, celui qui, notamment dans Ulysse et Finnegans Wake, a, selon ses mots mêmes, envoyé coucher la langue anglaise. Véritable épopée se racontant dans une écriture somptueuse, James Joyce, l’Irlande, le Québec, les mots est sans conteste l’ouvrage majeur de Victor-Lévy Beaulieu. 

(Les résumés sont ceux des éditeurs.)

 
En complément :
15 auteurs irlandais pour la Saint-Patrick

 

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