Pour une cinquième année, le réseau Les libraires est fier de supporter l’initiative « Le 12 août, j’achète un livre québécois ». 

Dès le 1er août, visitez chaque jour cette page pour découvrir des suggestions de lectures concoctées par les indépendants. Une sélection vous sera dévoilée chaque jour!

Vous pouvez également consulter le carnet thématique sur les incontournables de la littérature québécoise

Quel que soit votre choix, nous vous invitons à visiter votre libraire indépendant ou à vous rendre sur le site leslibraires.ca!

Quel(s) livre(s) trouvera le chemin jusqu’à vos mains?
Venez nous montrer vos livres québécois sur Facebook ou Instagram en utilisant le mot-clic #12aoûtchezlesindépendants!

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#12aoûtchezlesindépendants

 

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Une sélection de la librairie Marie-Laura (Jonquière)

Bas-Saint-Laurent
L’étrange odeur du safran  
Miléna Babin (XYZ)
La franchise déroutante de l’écriture, la narration habile et narquoise et l’humour ravageur des dialogues se conjuguent à merveille dans ce roman qu’il fait bon lire sur le toit d’une voiture décrépite avec un renard apprivoisé, si possible…

 

Saguenay-Lac-Saint-Jean
Borealium Tremens
Mathieu Villeneuve (La Peuplade)
Sous la plume fougueuse de Mathieu Villeneuve, les racines du Saguenay-Lac-Saint-Jean prennent la forme d’une mythologie aussi hallucinée que délirante, renouant ainsi avec les fantômes de nos origines.

 

Mauricie
Ce maudit soleil
Marcel Godin (Typo)
Paru en 1965, le premier roman de Marcel Godin évoque la férocité et l’inextricabilité des pulsions de vie et de mort qui animent un camp de bûcherons dans la Haute-Mauricie des années quarante. Un texte dur et cru qui nous rappelle que là où il y a de l’homme, il y a de l’hommerie.

 

Estrie
Grosse
Lynda Dion (Hamac)
À grand renfort de confessions franches et de remarques lucides, Lynda Dion, à travers une écriture serrée et compulsive fractionne la suprématie du corps avec un sublime panache!

 

Abitibi-Témiscamingue
Jeanne sur les routes
Jocelyne Saucier (BQ)
Godard n’est pas le seul Français aux idées révolutionnaires à avoir visité l’Abitibi. Au début des années trente, Jeanne Corbin débarque à Rouyn et entreprend d’éveiller les consciences prolétariennes. Ses harangues bouleversent la vie d’un journaliste qui se découvre une vocation de militant. Le récit de cette passion, narré par la fille de celui-ci, constitue le cœur de ce roman étonnant où l’ombre de Jeanne la Rouge sert de prétexte à toute une archéologie de l’isolement, de l’éducation politique et de la filiation.

 

Côte-Nord
Brasser le varech
Noémie Pomerleau-Cloutier (La Peuplade)
La flore nord-côtière se déploie avec maîtrise et justesse au sein du tout premier recueil de poésie de Noémie Pomerleau-Cloutier. L’auteure y dessine aussi le deuil du père, enraciné dans le sublime du territoire.

 

Nord-du-Québec
Nord Alice
Marc Séguin (Leméac)
S’abandonner au Nord pour étioler une peine d’amour et permettre aux lecteurs de succomber à ses paysages épiques et ses aventures lyriques, c’est ce que Marc Séguin réussit à nous faire vivre dans ce roman où l’on comprend qu’il est malaisé de se saisir ou de se dessaisir de l’autre…

 

Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine
Taqawan
Eric Plamondon (Le Quartanier)
Plamondon signe un roman musclé dont la dureté tranche par rapport au ton plus léger des romans de sa trilogie 1984. Plus romanesque et moins digressif, Taqawan fait mouche!

 

Chaudières-Appalaches
Tas d’roches
Gabriel Marcoux-Chabot (Druide)
Campé à Saint-Nérée-de-Bellechasse, ce roman dense et fouillé impressionne par son inventivité formelle. Empruntant à Rabelais et à Cervantes, Gabriel Marcoux-Chabot échafaude une véritable épopée où l’écriture, truculente, entrecroise les registres, jusqu’aux frontières du lisible.

 

Laurentides
La garçonnière
Mylène Bouchard (La Peuplade)
Roman de l’incommunicabilité, de la distance entre les êtres, de la fugacité des sentiments, de la sagacité de l’amour et de son impossibilité, parfois, La garçonnière prend vie et corps au plus profond des Laurentides, habitant et se réclamant de ce territoire telle une partie d’elle-même, aussi noueuse et tortueuse que les racines nourrissant les plaies de nos cœurs béants.

 

Montérégie
Récolter la tempête
Benoît Côté (Triptyque)
La justesse de ton de ce roman est sidérante. Benoît Côté a réussi à extraire le vernaculaire de la langue et à rendre l’étincelante oralité de Saint-Hyacinthe. Ça sonne vrai et intensément authentique. Tout ce que l’adolescence comporte d’outrecuidance et d’errements est dépeint avec une aisance peu commune.

 

Centre-du-Québec
Méchantes menteries et vérités vraies
Jean-Pierre April (Hamac)
Puisant aux sources des traditions orales de son coin de pays, Jean-Pierre April a rassemblé un nombre impressionnant de contes centricois dont l’originalité, la qualité et la variété n’ont d’égale que l’habileté de l’auteur à faire rayonner à l’écrit ces perles vaillamment sauvées de l’oubli. On y apprendra entre autres la véritable histoire du but d’Alain Côté, sans toutefois que nous ne sachions s’il s’agit d’une méchante menterie ou d’une vérité vraie! À lire équipé d’un p’tit blanc!

 
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