Pour une cinquième année, le réseau Les libraires est fier de supporter l’initiative « Le 12 août, j’achète un livre québécois ».
Dès le 1er août, visitez chaque jour cette page pour découvrir des suggestions de lectures concoctées par les indépendants. Une sélection vous sera dévoilée chaque jour!
Vous pouvez également consulter le carnet thématique sur les incontournables de la littérature québécoise.
Quel que soit votre choix, nous vous invitons à visiter votre libraire indépendant ou à vous rendre sur le site leslibraires.ca!
Quel(s) livre(s) trouvera le chemin jusqu’à vos mains?
Venez nous montrer vos livres québécois sur Facebook ou Instagram en utilisant le mot-clic #12aoûtchezlesindépendants!
#12aoûtchezlesindépendants
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Une sélection de la Librairie de Verdun (Montréal)
Désinhibée
Emmanuelle Riendeau (L’Écrou)
Qu’est-ce qu’on fait avec la femme décomplexée, vulgaire, et qui en plus, écrit? Celle qui veille le plus tard, boit le plus, celle qui consomme la littérature des femmes et le rap américain? Elle, en tout cas, nous amène dans sa poésie toujours trop, où c’est elle qui gagne, à force de subversion.
-Mikella Nicol
Ne faites pas honte à votre siècle
Daria Colonna (Poètes de brousse)
Poésie engagée, poésie féministe, le recueil de Daria Colonna est une injonction à vivre debout. Depuis le choeur de celles que l’on fait taire, elle dénonce les rapports de domination, l’hypocrisie d’une génération bercée par le confort, et appelle à examiner nos privilèges et à demeurer à la hauteur de nos valeurs.
-Anna Ménard
Terroristes d’amour
Carole David (Les Herbes rouges)
La femme, à la fois mère et putain, est déclinée à travers des scènes de tous les jours. Les grands drames et les petits bonheurs sont dépeints avec lucidité dans cette prose poétique. Une première oeuvre impressionnante qui lui a valu le prix Émile Nelligan en 1986. Un livre féminin et féministe qui brûle d’actualité et qui a su influencer une génération de poètes.
-Marika Brouillette-Drapeau
Nous serons sans voix
Benoît Jutras (Les Herbes rouges)
Sur fond d’Amérique intemporelle, l’amour est noir, le temps s’étire et les frontières s’effacent. Entre fragments de prose éblouie et images photogéniques, le voyage dans la nuit américaine est aussi un voyage dans la nuit que chacun porte en soi.
-Anna Ménard
Stérile Amérique
Claude Paradis (Leméac)
Poésie de la rue, violence des villes et des âmes errantes dans la solitude des cités d’Amérique, l’auteur, qui vient de faire paraître un recueil tout aussi humain et sensible intitulé Où commence le monde? (Le Noroît), a remporté le Prix Octave-Crémazie en 1985 avec ce recueil toujours pertinent!
-Billy Robinson
Le vierge incendié
Paul-Marie Lapointe (Typo)
Le vierge incendié affirme l’écriture comme espace de liberté, le langage comme outil de la révolte, l’éclatement du sens et des images. Le premier recueil sauvage et insoumis d’un jeune poète qui, en 1948, détonne dans le paysage littéraire québécois, et en inspirera bien d’autres.
-Anna Ménard
Les choses de l’amour à marde
Maude Veilleux (L’Écrou)
L’amour dans toute son absurdité est décliné et segmenté dans des petits détails du quotidien dans ce premier recueil de Maude Veilleux. Les désillusions s’entrechoquent aux désirs inavoués portés par une langue crue. Ici, l’espoir et désespoir nourrissent les plaies amoureuses.
-Marika Brouillette-Drapeau
Bâtons à message
Joséphine Bacon (Mémoire d’encrier)
Les bâtons à message, plantés aux milieux des terres portaient en eux des avertissements et des espoirs. Un hommage au territoire et aux ancêtres écrit à la fois en innu et en français qui raconte la solidarité d’une communauté avec une sensibilité nostalgique.
-Marika Brouillette-Drapeau
Royaume scotch tape
Chloé Savoie-Bernard (L’Hexagone)
Un recueil féérique qui rend hommage à toutes les femmes à travers leurs amitiés et leurs douleurs. Chloé Savoie Bernard nous conduit à travers l’héritage féminin rapiécé et contradictoire avec une sensibilité bien à elle.
-Marika Brouillette-Drapeau
Nombreux seront nos ennemis
Geneviève Desrosiers (L’Oie de cravan)
Ce recueil, publié à titre posthume, nous force à mesurer la perte de la grande poète en devenir qu’était Geneviève Desrosiers. Texte à la fois ludique et d’une cruelle lucidité, la conclusion qu’on en tire est qu’elle est partie trop vite, trop tôt, mais pas sans nous laisser un cadeau au passage.
-Mikella Nicol
L’obéissance impure
Jean-Simon Desrochers (Les Herbes rouges)
L’obéissance impure offre deux suites de poèmes où s’entremêlent violence et langueur sous le calme mensonger de la contemplation matérielle. Les éditions Les Herbes rouges ont eu la bonne idée de rééditer le premier ouvrage de cet auteur qui, dès la parution de ce titre marquant, a su surprendre les libraires et les lecteurs.
-Billy Robinson
Nœud coulant
Michaël Trahan (Le Quartanier)
La noirceur, le vide, la solitude et la peur silencieuse, illuminés par une allumette qui brûle, la lune trop pleine, et les mots brillants et incisifs de Michaël Trahan. Un premier recueil en clair-obscur annonçant et déjà confirmant un grand poète, à la recherche de « la logique de l’encre poussée à sa vraie limite de chose vraie ».
-Anna Ménard