Le Prix d’excellence des Écrivains francophones d’Amérique, accompagné d’une bourse de 500$, a été remis à l’essai Le bal des absentes publié aux éditions La Mèche. Cet essai d’Amélie Paquet et de Julie Boulanger met de l’avant des œuvres écrites par des femmes, lesquelles sont, selon un constat fait par les deux auteures, souvent moins présentes dans l’univers littéraire.  

Ce n’est pas un secret : les écrivaines sont trop peu étudiées dans les cours de littérature. Julie Boulanger et Amélie Paquet redonnent une voix à plusieurs auteures qui sont trop souvent confinées au silence parce qu’elles sont des femmes. Si l’essai semble interpeller davantage les enseignants et les enseignantes et les incite à intégrer plus d’écrivaines dans leurs cours, la réflexion et l’analyse des textes demeurent pertinentes pour l’ensemble des lecteurs et des lectrices qui sont aussi responsables (souvent inconsciemment) du peu de place accordée à l’écriture des femmes. Chose certaine : vous ne ressortirez pas de cette lecture sans avoir augmenté votre PAL (pile à lire)!
Commenté dans la revue Les libraires par Pascale Brisson-Lessard, librairie Marie-Laura

Quatre mentions d’excellence ont également été décernées par les Écrivains francophones d’Amérique. Le monde est à toi de Martine Delvaux, publié aux éditions Héliotrope, Gaëtan Brulotte ou la lucidité en partage de Margareta Gyurcsik publié aux éditions Nota Bene et Été 65 : Fictions du hobo de Simon Harel également publié aux éditions Nota Bene ont tous trois reçu une mention d’excellence. Une mention spéciale a également été remise à Que peut la critique littéraire? de David Dorais publié aux éditions L’instant même.

Le prix est remis annuellement en alternance pour les catégories essai, roman et poésie. L’an prochain sera donc l’année de la poésie. Le jury de cette édition, présidé par Jacques G. Ruelland, était composé de trois essayistes.

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