Le prix Femina, dont le jury se compose exclusivement de femmes, a fait le dévoilement de sa première sélection, tant pour les livres français qu’étrangers. Quelques titres sont déjà en lice pour d’autres prix, comme Le lambeau de Philippe Lançon qui se place au Renaudot et au Médicis. Pour son roman Arcadie, Emmanuelle Bayamack-Tam figure également dans les candidats du Médicis et du Wepler, tandis que David Diop s’y niche aussi dans les premières sélections du Renaudot, du Médicis et du Goncourt pour son Frère d’âme.

Les 5 et 24 octobre, le jury du Femina dévoilera ses deuxièmes et troisièmes sélections, et les lauréats seront annoncés le 5 novembre.

L’année passée, le Femina français est allé à Philippe Jaenada pour La serpe (Julliard), l’étranger a été remis à l’Américain John Edgar Wideman pour Écrire pour sauver une vie (Gallimard) et celui dans la catégorie de l’essai à Jean-Luc Coatalem pour Mes pas vont ailleurs (Stock).

 

Romans français

 

Romans étrangers

  • Je reste ici, Marco Balzano, traduit de l’italien par Nathalie Bauer (Philippe Rey)
  • Taxi curaçao, Stefan Brijs, traduit du néerlandais par Daniel Cunin (Héloïse d’Ormesson)
  • Le monarque des ombres, Javier Cercas, traduit de l’espagnol par Aleksandar Grujicic, avec la collaboration de Karine Louesdon (Actes Sud)
  • Le bûcher, György Dragoman, traduit du hongrois par Joëlle Dufeuilly (Gallimard)
  • La femme à part, Vivian Gornick, traduit de l’anglais par Laetitia Devaux (Rivages)
  • Le cœur converti, Stefan Hertmans, traduit du néerlandais par Isabelle Rosselin (Gallimard)
  • Forêt obscure, Nicole Krauss, traduit de l’anglais par Paule Guivarch (L’Olivier)
  • La saison des fleurs de flamme, Abubakar Adam Ibrahim, traduit de l’anglais Marc Amfreville (L’Observatoire)
  • La neuvième heure, Alice McDermott, traduit de l’anglais par Cécile Arnaud (La table ronde)
  • Voyou, Itamar Orlev, traduit de l’hébreu par Laurence Sendrowicz (Seuil)
  • Asta, Jon Kalman Stefansson, traduit de l’islandais par Eric Boury (Grasset)
  • My Absolute Darling, Gabriel Tallent (Gallmeister)
  • Les livres de Jakob, Olga Tokarczuk, traduit du polonais par Maryla Laurent (Noir sur Blanc)
  • La marcheuse, Samar Yazbek, traduit de l’arabe par Khaled Osman (Stock)

 

Sur la photo : Régine Detambel

Publicité