La sélection se resserre en ce qui concerne le prix France-Québec 2018. En janvier dernier, sept romans avaient été retenus, pour finalement n’en conserver que trois, les finalistes officiels de ce prix qui donne aux auteurs québécois une belle place au soleil dans l’Hexagone.

L’an dernier, la récompense a été remise à Christian Guay-Poliquin pour son roman Le poids de la neige publié aux éditions La Peuplade. Encore une fois, un auteur de la maison arrive à se hisser au rang des finalistes. Jean-François Caron figure dans le trio final avec De bois debout, aux côtés d’Éric Plamondon avec son roman Taqawan (Le Quartanier) et de Catherine Eve Groleau avec Johnny (Boréal).

Les libraires indépendants ne sont pas non plus restés indifférents aux qualités certaines de ces trois œuvres.

 

 

« Johnny et Valentine se lient, se délient et, surtout, se démènent tant qu’ils le peuvent, au gré des déroutes. […] Virtuose de la description, Catherine Eve Groleau sait rendre les époques et les ambiances au moyen des objets, des vêtements, des décors et des paysages qu’elle intègre à sa narration. Entre séduction et trahison, audace et maladresse, on s’attache immanquablement à cet univers dur et vibrant. »
Sébastien Lefebvre, librairie Gallimard (Montréal)

 

« C’est donc un livre riche en connaissance, mais également en questionnement, puisque l’auteur sonde le rapport à l’autre, les questions identitaires, de même que la place que l’on accorde aux Amérindiens dans notre société. On le lit pour tout ça, et pour cette phrase, qui résonne longtemps après avoir refermé le livre : Au Québec, on a tous du sang indien, si c’est pas dans les veines, c’est sur les mains. »
Audrey Martel, librairie L’Exèdre (Trois-Rivières)

 

« Le roman puissant d’une transmission père-fils conflictuelle, servi par une langue poétique empruntant au terroir. »
Olivier Boisvert, librairie Marie-Laura (Jonquière)

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