Le prix Jacques-Brossard honore la meilleure œuvre de l’année dans les littératures de l’imaginaire. Cette récompense est octroyée depuis 1984 et a été remise entre autres aux auteurs Martine Desjardins, Héloïse Côté, Ariane Gélinas, Joël Champetier, Esther Rochon, Denis Côté et Daniel Sernine. L’an passé, le prix a été remis à Philippe Arseneault pour Zora, un conte cruel (VLB éditeur).
C’est à la Maison des écrivains à Montréal, lors de l’ouverture du congrès Boréal le 8 mai prochain, que sera dévoilé le nom du lauréat. Voici les trois finalistes en lice pour l’année 2015.
Biz pour Mort-Terrain (Leméac)
« Pour une rare fois dans sa vie, Biz a trouvé plus payant de faire preuve de nuance. Il n’avait pas trop le choix. Un auteur qui écrit dans l’impulsivité ne publie pas des romans, il lance des pamphlets. Or, Mort-terrain apparaît bel et bien comme l’oeuvre d’un romancier. » Richard Boisvert, Le Soleil
Vic Verdier pour L’empire bleu sang (Joey Cornu éditeur)
« L’empire bleu sang constitue sans contredit l’une des révélations majeures de 2014 en littératures de l’imaginaire. En donnant à lire une intrigue solidement construite, Verdier captive le lecteur et ne lui laisse aucun répit. » Pierre-Alexandre Bonin, Les libraires
Élisabeth Vonarburg pour Hôtel Olympia (Alire) et sa nouvelle de science-fiction « Les mystères du futur » (Solaris 192)
« On ne boude pas un livre portant la signature d’Élisabeth Vonarburg. Qu’elle y apparaisse comme traductrice, comme auteure de nouvelles de séries romanesques ou d’essais, on n’hésite pas. Son style, sa culture, sa verve proverbiale et ses manies de touche-à-tout font d’elle une incontournable. Voilà, c’est dit. » Michel Bélair, Le Devoir C’est la 9e nomination d’Élisabeth Vonarburg au prix Jacques-Brossard et elle a remporté trois fois la récompense.
Sources:
Le Devoir
Les libraires
Le Soleil
