« Rive Gauche à Paris 
Oh mon île Oh mon pays 
De musique et de poésie 
D’art et de liberté éprise 
»
Alain Souchon, Rive Gauche

Le prix littéraire Rive Gauche à Paris est tout à fait dans l’esprit qu’évoque le nom, emprunté à la chanson d’Alain Souchon. Il souhaite couronner une œuvre qui stimule les idées d’ouverture, de changement, d’indépendance et de rêve. Créé en 2011 et présidé par Laurence Biava, il récompense un roman français et étranger, ainsi qu’une revue littéraire. Une vingtaine d’écrivains, journalistes, attachés de presse, critiques littéraires et libraires composent le comité de lecture.

L’édition 2018 honore le roman français Une vie sans fin de Frédéric Beigbeder, paru chez Grasset en février dernier. Dans ce roman, un homme tente par tous les moyens, s’aidant des inventions technologiques, de repousser la mort.

Du côté étranger, les jurés ont choisi Cocaïne de l’Italien Pitigrilli (1893-1975), édité chez Séguier en avril. Il fait part des aventures parisiennes de Tito, un journaliste hors norme qui s’amuse à inventer de fausses nouvelles tout en prenant bien soin de vivre intensément, sexe et drogue inclus, la Ville-lumière. Ce livre publié pour la première fois en 1921 a bien sûr été mis à l’index par l’Église lors de sa parution.

Le prix Rive Gauche à Paris de la revue littéraire est remis à Raskar Kapac, « la gazette artistique et inflammable qui vous fait redécouvrir des artistes ».

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