C’est le 19 septembre dernier qu’ont été dévoilés les lauréats du 70e Grand prix de littérature policière. Créé en 1948 par le critique, romancier et spécialiste du roman policier Maurice-Bernard Endrèbe, ce prix récompense les meilleures œuvres policières de l’année en cours. Comme chaque année, le jury, composé de dix personnalités du monde des lettres, a sélectionné un lauréat dans la catégorie roman français et un autre dans la catégorie roman étranger.

Dans la catégorie roman français, c’est Marion Brunet qui est arrivée en tête avec L’été circulaire, publié aux éditions Albin Michel. Était encore dans la compétition avec la lauréate, Marin Ledun avec son roman Ils ont voulu nous civiliser publié aux éditions Flammarion.

L’auteure, déjà reconnue dans le milieu littéraire jeunesse, notamment pour ses romans « Young Adult » et récompensée par plus de trente prix dont le prix Unicef de littérature jeunesse 2017, signe son premier roman pour adultes avec L’été circulaire

Dans un quartier pavillonnaire d’une petite ville du Luberon, Céline et Jo, deux sœurs adolescentes, essaient de tromper l’ennui entre un père alcoolique et une mère cantinière qui ne leur prête pas attention. Lorsque Céline tombe enceinte, la famille éclate. Seule Jo essaie de s’extraire de son carcan familial et social.
[Résumé de l’éditeur]

Dans la catégorie roman étranger, c’est l’auteur de romans policiers Jake Hinkson avec son roman Sans lendemain traduit de l’américain par Sophie Aslanides et publié aux éditions Gallmeister qui est sorti vainqueur devant Peter Farris pour son roman Le diable en personne également publié aux éditions Gallmeister.

Dans les années 1940, Billy Dixon parcourt les États-Unis pour placer des films dans les salles de cinéma. Dans un village de l’Arkansas, un prédicateur aveugle s’en prend à elle. Alors qu’elle se sent attirée par la femme du pasteur, une suite de mensonges et de quiproquos compliquent la situation.
[Résumé de l’éditeur]

L’an passé, les prix avaient été remis à Hannelore Cayre pour son roman français La daronne paru chez Métailié et à Sara Lövestam pour son roman étranger Chacun sa vérité, traduit du suédois par Esther Sermage et publié aux éditions Robert Laffont.

 

Publicité