Les finalistes du prix Artémisia de la meilleure BD féminine 2015

9
Publicité

Comme la gent féminine reste encore rare dans le monde de la bande dessinée, un prix lui est spécialement consacré. Le prix Artémisia à été attribué l’an passé à la bédéiste française Catel Muller pour sa bd Ainsi soit Benoîte Groult. Voici les candidates en lice pour l’année 2015. Que la meilleure gagne!

Mes cent démons de Lynda Barry (Ça et là)
Choisissez votre démon intérieur ! Petits copains barjos ! Mères en furie ! Coups pendables que l’on regrettera avoir faits pendant toute sa vie! Mes cents démons est un ouvrage étonnant dans lequel Lynda Barry pratique avec bonheur l’autofiction ou, comme elle l’appelle « l’autofictionanalographie », et se met en scène sous les traits d’une fille gauche, un peu moche, aux cheveux roux incoiffables, parfaitement capable de danser mais mourant d’envie d’être cool.

Niki le jardin des secrets de Dominique Osuch et Sandrine Martin (Casterman)
Biographie en bandes dessinées de l’artiste Niki de Saint Phalle, l’une des figures les plus marquantes de l’art du XXe siècle.

Lillian the Legend de Kerry Byrne (Agrume)
1920. La jeune Lillian Alling quitte la Russie pour tenter sa chance aux Etats-Unis. Rien ne se passe comme prévu et, pour fuir sa vie misérable, elle décide de rentrer au pays mais elle n’a pas d’argent. Elle n’a qu’une solution, faire le chemin à pied. Inspiré du parcours hors du commun d’une femme.

Literary Life de Posy Simmonds (Denoël)
« Ces chroniques ont paru chaque samedi entre 2002 et 2005 dans The Gardian Review, supplément littéraire du célèbre quotidien britannique. Ma seule consigne était que tout devait tourner autour de la vie des lettres. Je travaillais en flux tendu recherche d’une idée le lundi, fol espoir de l’avoir trouvée le mardi, et le mercredi, jour de remise, frénésie de travail matinal, en robe de chambre parmi les miettes de toast.»

Lâcher prise de Miriam Katin (Futuropolis)
Après Seules contre tous, M. Katin évoque sa difficulté à accepter le choix de son fils Ilan, qui a décidé de déménager à Berlin, une ville qui symbolise pour elle le nazisme et la guerre.

Cet été-là de Jillian et Mariko Tamaki (Rue de Sèvres)
Rose et Windy se connaissent depuis l’enfance. Elles se retrouvent chaque été au lac Awago où leurs familles louent des cottages. Cet été là, elles ont 13 ans et 11 ans et demi, passent leurs journées à se baigner, à faire des barbecues en famille et regardent des films d’horreur en cachette. Mais surtout, elles partagent les mille questions de l’entrée dans l’adolescence.

Moderne Olympia de Catherine Meurisse (Futuropolis)
Au Musée d’Orsay, Olympia s’ennuie et rêve de décrocher un grand rôle au cinéma. Si elle a déjà posé pour de grands peintres, on ne lui propose que des rôles de figurantes. Une sélection d’oeuvres, parmi les collections du Musée d’Orsay, est à retrouver au fil du récit.

Finnele, tome 1. Le Front d’Alsace d’Anne Teuf (Delcourt)
En juillet 1914, en Alsace, Joséphine, surnommée Finnele, a 8 ans. Elle partage sa vie entre l’école de son petit village et l’église où officie son père. Cependant, la guerre menace, les hommes sont mobilisés et la région est partagée entre la France et l’Allemagne. Le récit de la vie de la grand-mère de l’auteure pendant la Première Guerre mondiale.

Ô cruelle de Nadja (Actes Sud)
Des intrigues amoureuses, des drames, des rencontres hasardeuses à travers les pérégrinations de personnages au sein d’une nature mystérieuse.

Irmina de Barbara Yelin (Actes Sud)
Inspiré d’une histoire vraie, le parcours d’une femme allemande des années 1930 à 1980. Un drame sur le conflit entre l’intégrité personnelle et les compromis auxquels peut conduire l’ambition. A travers des images suggestives, l’évocation d’une carrière pleine de fractures, témoin de la complicité que beaucoup ont nouée avec le régime hitlérien.

Source : Association Artémisia

 [email protected]

Publicité