Ce ne sont pas les bonnes suggestions qui manquent en matière de littérature québécoise pour la jeunesse. Que ce soit du côté des auteurs ou des illustrateurs, les belles propositions abondent. Ne retenir que cinq finalistes n’a déjà pas du être une tâche facile pour le personnel des quarante-cinq bibliothèques du Grand Montréal. C’est à Azadah (La Pastèque) de l’artiste Jacques Goldstyn qu’a finalement été attribué le Prix du livre jeunesse des Bibliothèques de Montréal pour l’année 2017. C’est la deuxième fois consécutive que monsieur Goldstyn remporte le prix puisque l’année dernière, on le lui avait décerné pour l’album L’Arbragan.

Azadah est le prénom d’une fillette afghane qui doit dire au revoir à une photographe venue faire un séjour au pays. Celle-ci lui a fait voir combien le monde est vaste et même si le moment du départ est déchirant, Azadah, qui veut dire « espoir », a maintenant en tête un monde rempli de possibles. « De magnifiques aquarelles foisonnant de détails illustrent ce livre court qui aborde de manière efficace les droits des enfants et la condition des filles, mais aussi les thèmes de la perte, de l’imagination et de l’espoir, » a commenté le jury du prix.

Le prix, doté d’une bourse de 5000$, vise à récompenser les auteurs et illustrateurs jeunesse de la ville de Montréal et à inviter les jeunes lecteurs à les découvrir.

Pour ce livre, Jacques Goldstyn se trouve parmi les finalistes du Prix du Gouverneur général dans la catégorie Littérature jeunesse (livres illustrés) et dans la liste préliminaire du Prix jeunesse des libraires du Québec.

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