On peut affirmer sans craindre les contestations que le dramaturge et romancier Michel Tremblay est notre « écrivain national », tant par la représentation de notre culture dans ses livres, par l’usage du joual qu’il a eu l’audace de transposer dans l’écriture, que par son rayonnement international qui corrobore l’universalité de son œuvre. Ses pièces ont été traduites dans pas moins de vingt-six langues et ses onze romans qui forment une fresque humaine des plus sensibles réussissent le pari de la cohérence.

L’écrivain québécois vient de recevoir le Prix littéraire Prince Pierre attribué depuis 1951 à un écrivain francophone en reconnaissance de l’ensemble de ses ouvrages. Sa candidature se trouvait à côté de celle de la grande romancière française Annie Ernaux et celle de l’écrivain et diplomate italien Maurizio Serra. Le lauréat reçoit une bourse de 15 000 euros, l’équivalent de 22 000$ canadiens.

Maintenant âgé de 75 ans, Michel Tremblay poursuit toujours la création d’une bibliographie qui traversera manifestement l’œuvre du temps.

La Bourse de la Découverte, dotée d’un montant de 12 000 euros (17 600$) revient à l’auteure française Blandine Rinkel pour son livre L’abandon des prétentions (Fayard) publié en février de cette année et qui a été finaliste au prix Goncourt du premier roman.

Le Coup de cœur des Lycéens, qui doit aussi reconnaître l’excellence d’une première œuvre, a été attribué au Français Gilles Marchand pour son roman Une bouche sans personne qui sortira en format poche le 6 novembre prochain aux éditions 10/18. Avec son prix, il a obtenu une bourse de 6000 euros (8800$). Pour ce livre, il a également reçu le prix Libr’à Nous dans la catégorie Littérature francophone en mars dernier. 

 

Crédit photo de Michel Tremblay : Laurent Theillet

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