Le prix Goncourt du premier roman

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C’est Maryam Madjidi qui remporte le prix Goncourt du premier roman pour son œuvre Marx et la poupée (Le nouvel Attila). L’auteure, née à Téhéran en 1980, y raconte son enfance en Iran et son exil en France.

Depuis le ventre de sa mère, Maryam vit de front les premières heures de la révolution iranienne. Six ans plus tard, elle rejoint avec sa mère son père en exil à Paris. À travers les souvenirs de ses premières années, Maryam raconte l’abandon du pays, l’éloignement de sa famille, la perte de ses jouets – donnés aux enfants de Téhéran sous l’injonction de ses parents communistes –, l’effacement progressif du persan au profit du français qu’elle va tour à tour rejeter, puis adopter frénétiquement, au point de laisser enterrée de longues années sa langue natale. Dans ce récit qui peut être lu comme une fable autant que comme un journal, Maryam Madjidi raconte avec humour et tendresse les racines comme fardeau, rempart, moyen de socialisation, et même arme de séduction massive. [Résumé de l’éditeur]

Rappelons que les auteurs suivants étaient en lice pour ce prix : Manuel Benguigui pour Un collectionneur allemand (Mercure de France), Blandine Rinkel pour L’abandon des prétentions (Fayard) et Alexia Stresi pour Looping (Stock).

Le prix Goncourt de la poésie a quant à lui été remis à Franck Venaille pour l’ensemble de son œuvre, tandis que le Goncourt de la nouvelle a été décerné à Raphaël Haroche pour Retourner à la mer (Gallimard).

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