La troisième édition du Prix des Horizons imaginaires a dévoilé le mercredi 5 septembre à la librairie de Verdun à Montréal les cinq finalistes qui croiseront le fer afin d’obtenir la faveur du jury étudiant. Créé par le collège Marianopolis de Montréal, ce prix s’intéresse à la littérature québécoise des genres du fantastique et de la science-fiction, publiée dans la dernière année. Un comité d’experts a établi cette sélection qui sera maintenant soumise à l’ensemble des étudiants participants.

Cette année, une table ronde sera organisée au Salon du livre de Montréal qui aura lieu en novembre. Seront alors rassemblés les auteurs, les cégépiens et le public, une belle occasion pour stimuler les idées et les débats. Le nom du lauréat sera révélé durant le Congrès Boréal de science-fiction et de fantastique dont la 40e édition se tiendra à Sherbrooke en mai prochain. L’an dernier, le prix a été remis à François Blais pour son livre Les rivières, suivi de Les montagnes (L’instant même).

Le réseau Les libraires est heureux d’être un partenaire de ce prix qui invite les jeunes à lire, échanger, argumenter, tout en usant de leur pouvoir démocratique.

Hivernages, de Maude Deschênes-Pradet (XYZ)

« Une belle surprise! […] Un roman sur le froid et la neige, mais surtout sur la chaleur humaine. Une dystopie sur un hiver qui ne se termine plus, sur les bêtes qui rôdent… et celles qui prendront soin de nous! » Billy Robinson, librairie de Verdun (Montréal)

Le potager, de Marilyne Fortin (Québec Amérique)

« Samuel avait peine à le croire, mais sa femme semblait se métamorphoser devant lui. C’était un agneau à qui il poussait soudainement des griffes et une crinière, et ça, c’était plus surréaliste que tout le reste. » Extrait du livre

De synthèse, de Karoline Georges (Alto)

« À travers le personnage fascinant de cette ancienne mannequin misanthrope, maintenant artiste multidisciplinaire carburant aux mentions « J’aime », se dessine le récit d’une relation mère-fille vécue dans le silence pour taire la violence tapie dans les sous-sols de banlieue. Un très beau livre sur le deuil, le corps et la filiation. » Catherine Thériault, Les Bouquinistes (Chicoutimi)

La ruche, de Michèle Laframboise (Les Six Brumes)

« Aucun d’eux ne connaît l’origine du numéro de Marilyn, de la robe ou du courant d’air. Cela ne les empêche pas d’évaluer leurs chances d’obtenir un rendez-vous galant, pourvu que la mise encryptée dans leur bouquet soit suffisante. Et vous, avez-vous déjà rencontré Marilyn? Suivez-la au coeur de la Ruche, là où la sensualité épouse le mystère. » Extrait du résumé de l’éditeur

Borealium tremens, de Mathieu Villeneuve (La Peuplade)

« Un roman aussi féroce que brillant où la mythologie du Lac-Saint-Jean est distillée à travers malédictions et traditions. À grand renfort de bagout assumé et de fantômes aux contours philosophiques, Mathieu Villeneuve révèle des obsessions qui tournent au vinaigre et des prophéties qui, contre toute attente, s’accomplissent! » Librairie Marie-Laura (Jonquière)

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