Pour Les rivières suivi de Les montagnes, aux éditions de L’instant même, François Blais reçoit le prix des Horizons imaginaires. Cette récompense est décernée pour la deuxième fois, par près de quatre-vingts étudiants de différents établissements québécois. Le prix vise à faire la promotion des littératures de l’imaginaire francophones auprès des étudiants, à susciter à la fois l’intérêt et le jugement critique pour le monde des lettres tout en gratifiant un auteur pour son apport au monde du livre. François Blais succède ainsi à Jonathan Brassard et son roman Celui qui reste.

Les rivières suivi de Les montagnes sont deux histoires de fantômes qui semblent distinctes mais qui sont, finalement, liées. D’un centre commercial de Trois-Rivières, théâtre d’un enlèvement, à la Mauricie où un auteur part en résidence, les spectres se mêlent aux mystères et énigmes disséminés par l’auteur avec brio. L’écriture de ce dernier a convaincu le jury par « sa précision et sa clarté finement irrévérencieuses » et a permis à François Blais de saisir le trophée face à La chambre verte de Martine Desjardins, Et si le diable le permet de Cédric Ferrand, Les cendres de Sedna d’Ariane Gélinas et Rénovation de Renaud Jean. L’auteur d’onze fictions pour adultes et de plusieurs livres pour enfants a publié en février dernier Un livre sur Mélanie Cabay, une autofiction mettant en parallèle sa vie à celle d’une étudiante assassinée dans un crime jamais élucidé.

En plus du prix littéraire, le projet Horizons imaginaires, né il y a un an de l’initiative du collège Marianopolis de Montréal, à travers une vingtaine d’étudiants et leur professeur Mathieu Lauzon-Dicso, est une « plateforme de promotion des genres de l’imaginaire ». Elle propose un blogue culturel alimenté par les collégiens, proposant entrevues, chroniques, billets et dossiers thématiques.

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