Le lauréat du prix Émile-Nelligan

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Le poète Jonathan Lamy remporte le prix de poésie Émile-Nelligan pour son œuvre La vie sauve (Le Noroît). Cette année, quatre recueils avaient été sélectionnés comme finalistes plutôt que trois. Rappelons que Jonathan Lamy se retrouvait en lice avec Ariane Audet (Déjà la horde de chair se tait, L’Hexagone), Charles Dionne (La main invisible, Le Quartanier) et Laurence Veilleux (Amélia, Poètes de brousse).

La vie sauve est le troisième recueil de poésie de Jonathan Lamy, qui a aussi publié Le vertige dans la bouche et Je t’en prie. « Jonathan Lamy signe un recueil engagé, qui est tout à la fois un appel à l’amour et à la guerre. Le poème, ici, est un exercice d’attention — attention à soi, aux autres, à la vie — qui cherche à opposer à l’emprise du désespoir une désarmante sincérité. » a souligné le jury, composé de Louise Dupré, José Acquelin et de Michaël Trahan, qui le présidait. Le jury a aussi salué « la maturité de ce livre, sa rigueur exemplaire, de même que la transparence de son engagement », peut-on lire dans le communiqué.

Depuis 1979, la Fondation Émile-Nelligan, qui honore la mémoire du poète, décerne chaque année un prix à un poète émergent de 35 ans et moins pour un recueil publié en français au cours de la dernière année. Cette récompense s’accompagne d’une bourse de 7500$, d’une tournée de promotion et d’une médaille honorifique. Les finalistes reçoivent quant à eux une bourse de 500$.

C’est la poète Rosalie Lessard qui avait remporté cet honneur l’an dernier pour L’observatoire (Le Noroît).

 

 « nous sommes
dans l’atelier des larmes
des tombeaux ouverts

tout blesse
tout de travers

nous ne sommes
à l’abri de
rien
 »
-Extrait de La vie sauve

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