Le Grand Prix du livre de Montréal 2014 est décerné à Michael Delisle

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« Lire de la poésie et écrire de la poésie m’ont aidé à tenir bon. »
Michael Delisle, Le feu de mon père

Parmi les cinq finalistes dans la course au Grand Prix du livre de Montréal, c’est l’écrivain Michael Delisle qui l’a emporté pour son récit Le feu de mon père (Boréal). Delisle est un auteur de poésies, de romans et de nouvelles. Le feu de mon père est son dixième livre.

« Contrairement à cette idée qui veut que l’artiste se forme à l’expression, ma condition est davantage liée au silence qui m’a été imposé. C’est de n’avoir pas eu le droit de parler qui a fait de moi un écrivain. » Le feu de mon père

En obtenant le Grand Prix du livre de Montréal, il reçoit une bourse de 15 000 $. Jugée sur «la facture exceptionnelle et l’apport original» de l’oeuvre. Attribué depuis 1965, ce prix a récompensé entre autres Roland Giguère, Gaston Miron, Victor-Lévy Beaulieu et Hubert Aquin. Michael Delisle a déjà été finaliste pour ce prix en 2009 pour son recueil de poésies Prière à blanc (Noroît).

Jérémy Laniel de la librairie Carcajou à Rosemère écrit ce ci à propos du livre de Delisle : 

« Il y a de ces moments, dans la vie d’un écrivain, où il doit franchir cette porte souvent masquée par la pudeur, oubliée derrière la fiction. Dans Le feu de mon père, Delisle nous entraîne aux confins de l’intime, où ne subsiste aucun tabou, aucun non-dit. Un hors-la-loi s’engouffre dans la mystique à en oublier son fils, le laissant en marge, à la recherche d’une figure paternelle, à jamais handicapée. Ce sempiternel récit sur le père manquant se démarque par une prose concise à la poésie singulière, se lisant telle une confidence. Au-delà des blessures que Delisle revisite, il y a surtout l’écrivain qui se construit dans l’ombre du père; ce besoin de dire, d’écrire. De se raconter des histoires pour fuir le vrai, pour mettre le feu. »

[email protected]

 

Sources:

Ville de Montréal

Éditions du Boréal 

Les libraires

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