La Québécoise Marie-Ève Lacasse remporte le Prix français Simone Veil

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C’est le 18 mai dernier qu’a été remis le prix Simone Veil, décerné depuis 2012, au Cercle National des Armées à Paris alors que se tenait le 9e Salon des Femmes de Lettres. Ce prix a honoré quatre femmes du domaine littéraire, dont la Québécoise Marie-Ève Lacasse qui a reçu le Prix spécial du jury pour son roman Peggy dans les phares (Flammarion) qui s’inspire de la vie de Peggy Roche, l’amoureuse secrète de l’écrivaine française Françoise Sagan. Ce livre a fait partie de la sélection des Libraires conseillent en février 2017.

Chantal Fontaine de la librairie Moderne à Saint-Jean-sur Richelieu en a dit ceci : « Marie-Ève Lacasse offre une biographie romancée, construite en souvenirs, en trames de vie livrées avec finesse et il me semble, tendresse. Parce qu’au-delà de cette romance aussi passionnée que discrète, ces femmes ont, chacune à leur façon, façonné leur époque. Une lecture captivante et édifiante tout à la fois! »

Dans la catégorie Roman, c’est l’auteure Theresa Révay qui est la lauréate du prix Simone Veil pour son livre La vie ne danse qu’un instant (Albin Michel), un autre portrait d’une femme hors du commun, cette fois-ci celui d’Alice Clifford, correspondante au New York Herald Tribune pendant la Seconde Guerre mondiale.

L’auteure Sabine Melchior-Bonnet a aussi obtenu la récompense pour son essai Les grands hommes et leur mère (Odile Jacob). C’est à travers l’enfance et la relation mère-fils d’hommes tels Napoléon, Churchill, Staline, Hitler qu’est regardée leur histoire.

Enfin, le prix Simone Veil – Prix de la mairie du 8e a été donné à Diane Ducret pour son roman Les indésirables qui racontent l’histoire de ces femmes qui ont résisté jusqu’au bout à la cruauté de la Deuxième Guerre à coup de rires, de chants, de danses et d’espoir.

À lire aussi : Entrevue avec Marie-Ève lacasse

 

Photo de Marie-Ève Lacasse : Claude Gassian

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