La femme qui fuit remporte le Grand Prix du livre de Montréal 2016

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Le succès du roman La femme qui fuit d’Anaïs Barbeau-Lavalette (Marchand de feuilles) ne dément pas. Publié en 2015, il continue de recevoir les honneurs. Après avoir reçu le Prix des libraires du Québec et le Prix littéraire France-Québec 2016, voilà qu’il remporte le Grand Prix du livre de Montréal 2016.

Dans ce roman personnel et intime, l’auteure retrace l’histoire de sa grand-mère maternelle, Suzanne Meloche, qu’elle n’a pas vraiment connue parce que cette dernière a abandonné ses enfants en bas âge. En 1948, Suzanne côtoyait les signataires du Refus global, notamment Borduas, Gauvreau, Riopelle et Marcel Barbeau, son conjoint. En racontant une époque étonnante de l’histoire du Québec et le destin hors du commun de cette femme tourmentée, dont l’absence et l’abandon ont marqué la vie de sa mère, Anaïs Barbeau-Lavalette signe un récit poignant et sensible.

Ce prix, doté d’une bourse de 15 000$, « vise à promouvoir l’excellence en création littéraire et le dynamisme du milieu montréalais de l’édition. Il permet de sensibiliser la population à la littérature québécoise tout en mettant en valeur une œuvre nouvellement parue dont la facture et l’originalité se révèlent exceptionnelles ».

Les autres finalistes pour ce prix étaient Simon Brousseau pour Synapses (Le cheval d’août), Kelly Norah Drukker pour Small Fires (McGill-Queen’s University Press), un recueil de poésie qui n’est pas encore traduit en français, Natasha Kanapé Fontaine pour Bleuets et abricots (Mémoire d’encrier) et Juliana Léveillé-Trudel pour Nirliit (La Peuplade).

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