Le prix Astrid Lindgren est le plus important honneur consacré à la jeunesse. Créé en 2002 par le gouvernement suédois à la suite de la mort de l’auteure Astrid Lindgren, mère de Fifi Brindacier, il proclame un écrivain pour son apport significatif à la littérature jeunesse. Après le prix Nobel de littérature, ce prix dédié aux gens de lettres est le mieux doté avec sa bourse d’un peu plus de 900 000 dollars canadiens.

L’année 2018 couronne l’auteure afro-américaine Jacqueline Woodson qui a écrit une trentaine de livres, certains pour les enfants et les adultes mais principalement pour les adolescents. Ces romans mettent en scène des jeunes qui s’apprêtent à entrer dans l’âge adulte et tous les sentiments qui s’y rattachent. « Jacqueline Woodson nous emmène à la rencontre de jeunes qui luttent pour surmonter leur vulnérabilité et trouver une place où ancrer leur existence », a évoqué le jury du prix Astrid Lindgren.

En français, trois de ses romans pour adolescents ont été traduits : Le secret (Pocket Jeunesse, 2000), Mon bel amour, ma déchirure (Hachette, 2004) et Le garçon qui n’était pas noir (Bayard Jeunesse, 2011). Malheureusement, aucun d’eux n’est encore disponible.

Son récit Brown Girl Dreaming est un récit autobiographique où elle emprunte la forme poétique pour raconter son enfance en tant qu’Afro-Américaine dans les années 70 et 80. Le roman Un autre Brooklyn, destiné à un public adulte, vient de paraître aux éditions Stock.

 

Photo : Marty Umans

Publicité