Goncourt et Renaudot : les lauréats sont connus

28
Publicité

Les meurtres s’invitent dans la saison 2016 des prix littéraires français, alors qu’autant le jury du prix Goncourt que du Renaudot ont élu une histoire d’homicide au sommet de leur distinction annuelle.

Chanson douce n’est que le deuxième roman de Leïla Slimani, mais déjà l’écrivaine franco-marocaine peut se targuer d’avoir mis la main sur le prix Goncourt. Le jury rassemblé au restaurant Drouant à Paris l’a couronnée dès le premier tour avec six voix sur dix, lui permettant de devancer Catherine Cusset (L’autre qu’on adorait, Gallimard), Gaël Faye (Petit pays, Grasset) et Régis Jauffret (Cannibales, Seuil).

Chanson douce, un drame prenant, dévoile l’histoire d’un couple qui, pour prendre soin de leurs deux enfants, engage une nounou, occupant une place de plus en plus excessive dans le foyer.  

Du côté du Renaudot
Au même endroit, quelques minutes plus tard, les membres du jury du Renaudot choisissaient également une femme comme lauréate de son prix annuel. Yasmina Reza les a séduits avec Babylone (Flammarion), l’histoire d’une femme qui décide d’aider un voisin ayant tué sa femme pour une étrange histoire de chat. Yasmina Reza a devancé Gaël Faye, qui ne comptait pourtant pas parmi les finalistes annoncés du prix.

Le Renaudot a par ailleurs remis son prix Essais à la journaliste Aude Lancelin pour Le monde libre (Les liens qui libèrent), une analyse des failles du système médiatique français.

Le Renaudot poche est allé à Stéphanie Janicot pour l’intégrale de La femme du monde (Le Livre de Poche), une fresque impressionnante qui raconte l’histoire du monde occidental sur plus de trois millénaires. 

Publicité