En 2017-2018, la comédienne Christine Beaulieu s’est produite un peu partout sur les scènes du Québec pour présenter J’aime Hydro, une pièce documentaire qu’elle a elle-même écrite. Pour cette première œuvre dramaturgique, Beaulieu a d’ailleurs remporté en novembre dernier le prix Michel-Tremblay remis par le Centre des auteurs dramatiques (CEAD) pour le meilleur texte dramatique créé à la scène.
Voilà que le 22 mars, à l’occasion du Salon du livre de Trois-Rivières, l’auteure reçoit cette fois-ci le Prix des nouvelles voix de la littérature attribué aux nouveaux auteurs des régions de la Mauricie et du Centre-du-Québec.
« Tous les membres du comité ont été séduits par cette étonnante et audacieuse œuvre polymorphe, à la fois pièce de théâtre, enquête citoyenne, introspection éthique et spectacle pédagogique », a affirmé l’auteur Michel Châteauneuf qui présidait le jury cette année.
Quant à la lauréate, elle a reçu le prix avec beaucoup de reconnaissance, se disant « très, très émue » comme on peut le lire sur le site d’ICI Radio-Canada.
En entrevue pour la revue Les libraires, Christine Beaulieu affirmait à propos de l’écriture de J’aime Hydro : « J’ai toujours eu en moi le désir de me réaliser au-delà de l’interprétation ». Quand Annabel Soutar, directrice artistique de la compagnie de théâtre documentaire montréalaise Porte-Parole lui propose d’écrire une pièce sur Hydro-Québec, la comédienne y voit une bonne occasion d’explorer d’autres avenues, même si le projet la plonge dans un grand état de vulnérabilité. Au-delà de la « boule d’angoisse » qu’elle dit avoir été tout le long du processus de création, Christine Beaulieu peut être fière des marques d’approbation qu’on lui témoigne.