BD : Les lauréats d’Angoulême 2017

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Il y a quelques semaines, nous vous annoncions les sélections officielles 2017 du Festival international de la Bande dessinée d’Angoulême.

Voici que nous connaissons depuis quelques jours les grands vainqueurs de la 44e édition de ce fameux rendez-vous entre les créateurs et les fous de BD :

Fauve d’Or / Prix du meilleur album

Paysage après la bataille
Éric Lambé et Philippe de Pierpont (Actes Sud BD / Frémok)

Par une nuit sombre, une jeune femme se rend au camping du Ruisseau, où elle retrouve ses différents pensionnaires et leurs étranges habitudes. Dans ce récit poétique de peu de mots, qui invite à la contemplation et à l’errance, les auteurs proposent de suivre la lente et nécessaire reconstruction d’une femme…

Fauve d’Angoulême / Prix du public Cultura

L’homme qui tua Lucky Luke
Matthieu Bonhomme (Lucky comics)

Le temps d’un album, Matthieu Bonhomme se réapproprie Lucky Luke et son univers tout en s’inscrivant dans la continuité de l’œuvre de Morris. Que ce soit dans le trait, l’utilisation des couleurs ou le découpage, les effets de cette histoire au titre choc sont bluffants, et Bonhomme propose un one-shot un peu plus adulte, en marge des aventures traditionnelles du célèbre cowboy solitaire.

Fauve d’Angoulême / Prix spécial du jury

Ce qu’il faut de terre à l’homme
Martin Veyron (Dargaud)

Adapté d’une nouvelle de Léon Tolstoï, ce nouveau livre de Martin Veyron (Grand Prix de la Ville d’Angoulême en 2002) met en scène un paysan du XIXe siècle obsédé par la fortune et prêt à tout pour agrandir ses terres… Cette bande dessinée en forme de conte moral s’inscrit dans une veine tragi-comique pour le moins inattendue.

Fauve d’Angoulême / Prix de la série

Chiisakobe (tome 4)
Minetaro Mochizuki (Le Lézard Noir)

Après avoir rencontré le succès dans le manga d’horreur, le Japonais Minetarô Mochizuki change complètement de ton et de style graphique en adaptant un roman célèbre de Shûgorô Yamamoto. Toute la richesse de son écriture se trouve dans cette comédie humaine drôle et touchante, une histoire intime où le trait et la précision du découpage rendent toute la tension du langage corporel des personnages.

Fauve d’Angoulême / Prix révélation

Mauvaises filles
Ancco (Cornélius)

Prisonnière d’une société désenchantée, Jin-joo fait les quatre cents coups et tente de fuir sa famille aux côtés de Jung-ae, une autre jeune fille rétive à l’autorité. Dans ce récit sensible en noir et blanc, Ancco revient sur une adolescence difficile passée en Corée du Sud à la fin des années 1990, où la violence semble devoir faire partie du quotidien.…

 

Pour en savoir plus : http://www.bdangouleme.com/

(Source des synopsis : http://www.bdangouleme.com/1033,1033,palmares-officiel-2017)

 

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