Max Gallo s’en est allé

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L’écrivain, biographe, historien et académicien français Max Gallo s’est éteint il y a quelques jours, à l’âge de 85 ans. L’homme était un véritable passionné de l’histoire de France, au point où il devint une solide référence en la matière. Pour preuve ses quelques dizaines de biographies de figures célèbres (Louis XIV, Napoléon, Victor Hugo, Robespierre, etc.) et d’ouvrages historiques, lesquels occupent une grande part de son impressionnante bibliographie d’une centaine de livres.

« J’aime l’histoire de France, cette immense forêt. Voilà plus de cinquante années que je la parcours. Je connais les massifs qui la composent et les essences diverses qui la peuplent. » (Max Gallo, Dictionnaire amoureux de l’Histoire de France)

Bien que de ce côté de l’Atlantique nous le connaissions surtout comme écrivain, Max Gallo a enseigné (il était docteur en histoire) et a occupé durant dix ans le poste d’éditorialiste à l’hebdomadaire français L’Express, dans les années 1970. Il a aussi fait de la politique, passant de la gauche à la droite au fil des décennies, non sans créer quelque controverse ici ou là.

Depuis quelques années, Max Gallo souffrait de la maladie de Parkinson, terrible affection de par sa nature neurodégénérative et qui prive tout écrivain, à brève échéance, de la possibilité d’écrire. Son épouse, Marielle Gallet, en parle d’ailleurs dans Bella Ciao, le livre qu’elle a publié ce printemps : « (…) Quand la maladie s’est imposée, nous avons dû faire face à “Miss P” (…). Enfin, nous avons essayé, car le désespoir, chaque jour, était en embuscade. »

C’est libre de tous ses mouvements qu’il faudra désormais l’imaginer, solide et fort comme il l’avait été autrefois, et armé de l’Éternité pour écrire.

 

 

(Sources : Livres Hebdo, Le Figaro.fr, Wikipedia.)

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