Disparition de Jacques Grand’Maison

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Le sociologue, théologien et prêtre Jacques Grand’Maison a perdu sa longue bataille contre le cancer. L’homme de 84 ans laisse derrière lui une imposante pensée qu’il a consignée dans une quarantaine d’ouvrages.

Le natif de Saint-Jérôme a poursuivi ses études au Grand Séminaire de Montréal, avant de se spécialiser en sociologie à l’Université pontificale grégorienne du Vatican. Il a ensuite complété un doctorat en théologie à l’Université de Montréal. C’est d’ailleurs à cet endroit qu’il enseignera pendant une trentaine d’années (de 1967 à 1997).

En septembre 2015, l’universitaire a signé son ultime ouvrage qu’il décrivait comme son testament spirituel. Ces valeurs dont on parle si peu (Carte blanche) se présentait comme un essai sur les mœurs du Québec.

Récompensé à de multiples reprises (Prix des sciences humaines du Québec, Prix des sciences sociales du Canada, etc.), Grand’Maison a abordé de front divers questionnements de société, notamment l’éducation, la place des jeunes et la religion.

Parmi ses ouvrages marquants, signalons Société laïque et christianisme (Novalis), Au seuil critique d’un nouvel âge (Leméac) et Pour un nouvel humanisme (Fides), que la libraire Jocelyne Vachon de la Maison de l’éducation à Montréal obligeait à lire absolument, au moment de sa parution en 2007, pour découvrir Jacques Grand’Maison, « sa clairvoyance, sa bonté et son humanisme ».

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