Norah McClintock est l’auteure d’une soixantaine de romans pour la jeunesse dont les thèmes sont surtout portés par le mystère, les enquêtes et l’aventure. Née à Pointe-Claire à Québec, elle a longtemps habité à Toronto. Elle est décédée le 7 février dernier d’un cancer de l’ovaire qu’elle combattait depuis neuf ans. Elle était âgée de 59 ans.
« C’était un tour de montagnes russes de chimio, mais elle a continué à écrire et à parler malgré les effets secondaires et l’incertitude. Elle a eu des moments difficiles comme n’importe qui, mais elle est toujours retournée au travail. Elle était une conteuse passionnée », a dit Frieda Wishinsky, auteure et grande amie de McClintock, au magazine Quill and Quire.
Norah McClintock s’est vue remporter pas moins que cinq fois le prestigieux prix Arthur-Ellis du roman policier pour la jeunesse, à commencer par Fausse identité (1996), Cadavre au sous-sol (1998), Crime à Haverstock (1999), Scared to Death (2002) et Break and Enter (2003), ces deux derniers n’ayant pas encore été traduits en français.
« Elle a été l’un des meilleurs écrivains de livres pour les jeunes adultes dans ce pays », a affirmé l’éditeur Andrew Wooldrige (Orca Book Publishers).
Elle est traduite dans une dizaine de langues. Au Canada anglais, on dit d’elle qu’elle est la Kathy Reichs des adolescents.
Source : Quill and Quire