Décès de Michel Dallaire

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Michel Dallaire, poète et romancier, est décédé mardi matin, le 25 avril, à l’âge de 60 ans, à Sudbury, où il vivait depuis 1977. La cause du décès n’a pas été révélée pour le moment.

L’auteur franco-ontarien a publié plusieurs œuvres, des recueils de poésie, des romans et des nouvelles, notamment Regards dans l’eau (Prise de parole), Le souffle des dragons (L’Interligne), Nomadismes (Prise de parole), écrit en collaboration avec Aziza Rahmouni, Dégainer (L’Interligne) et Pendant que l’Autre en moi t’écoute (L’Interligne). Il a aussi écrit des textes de chansons, entre autres, pour Stef Paquette, David Poulin, Serge Monette et Cindy Doire.

Son travail a été maintes fois récompensé. Son livre Violoncelle pour lune d’automne (L’Interligne) s’est mérité le Prix Trillium en 2015, tandis qu’en 2001, son recueil (le pays intime), publié chez Prise de parole, a reçu le prix du meilleur album de poésie de l’Association des professionnels de la chanson et de la musique (APCM).

On peut lire sur #ONFR quelques mots du poète franco-ontarien, Éric Charlebois, qui rend hommage au disparu : 

« C’est une très triste nouvelle qui intervient soudainement. Comme lecteur et comme personne, j’ai eu la chance de connaître Michel. C’était une personne très réservée que j’ai appris à connaître quand j’ai habité à Sudbury au début à la fin des années 90, ce qui était étonnant puisque nous venons tous les deux de Hawkesbury. Il faisait partie de mes idoles et j’avais lu tous ses livres. C’était quelqu’un qui n’avait pas peur d’utiliser différentes formes d’art pour aborder ses thèmes, mélangeant le récit, la poésie et la musique ou en travaillant avec des artistes visuels. C’est une grande perte pour l’Ontario français et pour le milieu littéraire. »

 

« de temps à autre
la parole suspendue
ses rythmes bénis
par le sel d’un silence
qui nous sculpte
ouvre
la mémoire du bleu-nuit »
-Extrait de Nomadismes

Photo tirée du site Internet de Prise de parole

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