Trois questions sur la paternité au bédéiste Yvon Roy

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À l’occasion de la fête des Pères, nous avons voulu donner la parole à l’un d’entre eux. Spontanément, le nom du bédéiste Yvon Roy s’est imposé. Les libraires ont été très touchés par sa dernière œuvre, Les petites victoires, publiée aux éditions françaises Rue de Sèvres en mai dernier.

L’auteur y raconte sa vie avec sa compagne et son fils, une famille tout ce qu’il y a de plus normale, si ce n’est qu’elle soit juste un peu plus (extra)ordinaire que les autres par le fait que l’enfant est autiste. « Là où plusieurs auraient jeté l’éponge, monsieur Roy, à l’aide de la maman, travaillera d’arrache-pied pour donner à son garçon les bases d’une vie normale. En suivant leurs échecs, mais surtout, leurs petites victoires, on ne sort pas indemne de cette lecture », exprime le libraire Shannon Desbiens des Bouquinistes à Chicoutimi. Coup de chapeau à l’artiste et papa Yvon Roy, tout comme aux autres, les pères qui font la différence.


En tant que père, que souhaitez-vous transmettre à votre enfant?
J’espère lui transmettre la confiance en ses capacités de réaliser sa vie et ses projets et, surtout, la capacité à se relever après les échecs. 

Que vous a appris la paternité?
La paternité m’a appris à accepter et faire face aux épreuves sans flancher, sans fuir, à rester debout malgré les grands vents, à aimer sans condition et à ne pas me soucier du possible jugement des autres.

Qu’aimeriez-vous dire aux pères de votre génération?
Aux pères en général, je souhaite bon courage dans une société qui ne valorise pas toujours leur rôle comme elle le devrait. Je leur souhaite de prendre leur place et de découvrir que la réussite familiale vaut bien toutes les autres réussites.

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