La lecture ne se fait pas qu’avec les yeux, elle peut aussi se faire avec les oreilles. Le livre audio est une autre façon de lire, que ce soit en voiture, en marchant ou encore bien installé dans un fauteuil. Cette forme de lecture prend d’ailleurs de plus en plus d’importance, que ce soit du côté de l’offre comme de la demande.

L’envie de se faire raconter une histoire est universelle et sans âge, elle remonte aux temps immémoriaux de la tradition orale où l’art de raconter était une affaire de transmission. En ce temps de confinement qui peut amener son lot de solitude, se faire faire la lecture, entendre une voix portée son histoire jusqu’à nous, peut particulièrement faire du bien.

 

Le lambeau
Philippe Lançon (Gallimard)

Extrait : « Il m’avait fallu atterrir en cet endroit, dans cet état, non seulement pour mettre à l’épreuve mon métier, mais aussi pour sentir ce que j’avais lu cent fois chez des auteurs sans tout à fait le comprendre : écrire est la meilleure manière de sortir de soi-même, quand bien même ne parlerait-on de rien d’autre. »

Sorcières
Mona Chollet (Lizzie)

Extrait : « Aller débusquer, dans les strates d’images et de discours accumulés, ce que nous prenons pour des vérités immuables, mettre en évidence le caractère arbitraire et contingent des représentations qui nous emprisonnent à notre insu et leur en substituer d’autres, qui nous permettent d’exister pleinement et nous enveloppent d’approbation : voilà une forme de sorcellerie à laquelle je serais heureuse de m’exercer jusqu’à la fin de mes jours. »

Sapiens : Une brève histoire de l’humanité
Yuval Noah Harari (Audiolib)

« La force de ce livre est sa vision d’ensemble. L’auteur remet les choses en perspective et offre au lecteur une autre vision du monde : une vision plus complète, voire plus complexe, car ce livre nous fait prendre conscience qu’une idée n’arrive pas seule, mais qu’elle est le fruit d’événements multiples. Sapiens est à la fois un livre d’histoire, de philosophie, de biologie et d’économie. Tout le monde y trouve son compte. » Marie Vayssette, librairie de Verdun (Montréal)

Ouvrir son coeur
Alexie Morin (Le Quartanier)

Extrait : « Ouvrir son cœur, au sens littéral, ça évoque d’autres images. Ça saigne, ça fait peur. Ça peut être sale, noir, poisseux. Ce n’est pas un spectacle très digne, surtout quand la personne qui l’offre est une femme. Le sujet de ce livre, l’un de ses sujets, c’est la honte. »

Tempêtes
Andrée A. Michaud (Québec Amérique)

« En mars, Marie s’installe dans un chalet isolé dont elle vient d’hériter… ignorant que les blizzards printaniers peuvent être terrifiants, surtout quand l’électricité devient intermittente… L’été suivant, Ric arrive au camping afin de compléter le roman inachevé d’un ami qui s’est suicidé. Ce sont les orages quotidiens qui chamboulent la vie. Mais, quelles que soient les circonstances, le grondement de la montagne devient hantise et bientôt des cadavres apparaissent pendant que les deux récits se rejoignent. Comme Marie et Ric, très vite le lecteur ne sait plus où est la limite entre réalité et hallucinations. Un récit sombre porté par une écriture magnifique. » André Bernier, librairie L’Option (La Pocatière)

Charlie et la chocolaterie
Roald Dahl (Gallimard)

Extrait : « Je ne peux pas vivre sans chewing-gum. J’en mâche à longueur de journée, sauf au moment des repas. Alors je le sors et je le colle derrière mon oreille pour ne pas le perdre… Pour vous dire la stricte vérité, je ne me sentirais pas bien dans ma peau si je ne pouvais pas mâcher toute la journée mon petit bout de chewing-gum, vraiment. »

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