La bête à sa mère au cinéma

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« Je n’ai jamais aimé les familles d’accueil. Tout le monde disait croire en moi,
mais personne ne croyait ce que je disais. Un paradoxe parmi tant d’autres.
Évidemment, je mentais, mais tout le monde ment. Tout le temps. […]
Une menterie doit couvrir un mensonge qui couvrait une menterie, et
finalement tu te retrouves avec une collection de couvertures, mais tu dors assez mal.
De toute manière, même quand je disais la vérité, on ne m’écoutait pas.
J’étais un malentendu. »
La bête à sa mère

 

Le premier roman de l’auteur et slameur David Goudreault, La bête à sa mère (Stanké), poursuit sa belle lancée. Alors qu’il a été réimprimé plusieurs fois, qu’il est en lice pour le Prix littéraire France-Québec, voilà que ce roman, qui a reçu des critiques élogieuses et beaucoup de succès, pourrait également voir le jour au cinéma grâce au réalisateur Simon Sauvé (Jimmywork), qui souhaite obtenir les droits.  

Ce roman sombre met en scène un écorché, un paumé antipathique, voire haïssable, auquel on s’attache malgré tout, grâce à l’humour et à l’écriture aussi ciselée que mordante de David Goudreault. Après avoir été séparé de sa mère déséquilibrée et suicidaire et ballotté d’un centre d’accueil à un autre, un jeune homme raconte son quotidien chaotique, fait de mauvais coups, d’excès (drogue, alcool, jeux, pornographie), de vols et de meurtres de chats. À travers tout ça, il essaie de retrouver sa mère et cause beaucoup de dommages autour de lui.

La bête à sa mère est le premier titre d’une trilogie que compte publier l’auteur. La bête et sa cage paraîtra en avril prochain. Le long métrage serait réalisé après la sortie du dernier titre en 2017.

Avant la publication de ce premier roman, le poète avait aussi publié S’édenter la chienne et Premiers soins

Source : La Tribune

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