L’adaptation de l’imposante œuvre de Donna Tartt, Le chardonneret, est présentement au cinéma. D’une durée de 159 minutes, la version cinématographique de ce roman de plus de 1 296 pages (dans l’édition Pocket) suit la trajectoire du jeune Theo Decker sur plusieurs décennies et continents à la suite d’un événement qui le marquera profondément.

Couronnée par le prix Pulitzer en 2014, l’histoire raconte les effets collatéraux d’un attentat contre le Metropolitain Museum of Art de New York. Alors âgé de 13 ans, le jeune Theo (interprété par Oakes Fegley, puis Ansel Elgort) voit sa mère mourir sous ses yeux. Pressé par un homme gisant dans les décombres de partir avec une petite toile d’un peintre du 17e siècle, il obéit. Or, il réalisera rapidement qu’il s’agit de l’œuvre Le chardonneret du peintre néerlandais Carel Fabritius (1622-1654), élève de Rembrandt et maître de Vermeer. Fuyant sa propre culpabilité, Theo entamera une longue course contre autrui, mais surtout envers lui-même.

Réalisée par John Crowley, ayant porté le livre Brooklyn de Colm Tóibín au grand écran, cette représentation du best-seller américain compte une distribution impressionnante : Luke Wilson, Finn Wolfhard et Nicole Kidman, pour n’en nommer que quelques-uns.

Pour les curieux, voyez la bande-annonce du film, en salles depuis le 13 septembre dernier :

Publicité