Du cinéma vu par des écrivains

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«Tout texte est absorption et transformation d’un autre texte, écrivait la sémioticienne Julia Kristeva. Ainsi en va-t-il pour les films.» (Ma vie rouge Kubrick, Simon Roy) En effet, un créateur s’inspire de ce qui l’a nourri pour engendrer sa propre œuvre. C’est la particularité de son point de vue, une réponse à la réception de ce qu’il a vu, entendu et compris, qui l’amène à transmettre son regard dans une autre oeuvre. C’est en ce sens qu’on dit que toute écriture est en fait une réécriture. L’intertextualité est partout. Mais cette interrelation ne se voit pas seulement que de texte à texte. Les écrivains puisent aussi à la source d’autres arts (littérature comparée), plastiques et visuels, musicaux et cinématographiques.

L’Union des écrivaines et des écrivains québécois et la Cinémathèque québécoise proposent cinq rencontres d’auteurs qui viendront parler de l’importance d’un film dans leur parcours d’écriture.

Samuel Archibald présente Jaws de Steven Spielberg, 1975.

Samedi 13 décembre 2014, à 21 h.

Karoline Georges présente The Cook, the Thief, his Wive and her Lover de Peter Greenaway, 1989.

Samedi 10 janvier 2015, à 21 h.

Claude Vaillancourt présente Les deux Anglaises et le Continent de François Truffaut, 1971.

Samedi 7 février 2015, à 21 h.

Jean-François Caron présente Pour la suite du monde, de Pierre Perrault, 1963. Samedi 7 mars 2015, à 21 h.

Marie-Sissi Labrèche présente Les bons débarras de Francis Mankiewicz, 1979. Samedi 4 avril 2015, à 21 h.

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