Des nouvelles de Sémaphore

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La maison d’édition Sémaphore, fondée en 2003 par Lise Demers, annonçait hier la nomination de deux collaboratrices qui se joindront à leur équipe. Tania Viens, qui était à la pige pour la maison d’édition depuis quatre ans, les rejoint maintenant à titre de directrice littéraire, alors qu’Isabelle Villeneuve, jadis chez Dimédia, s’occupera désormais des relations avec les médias.

Les éditions Sémaphore ont notamment publié le tout premier roman de Simon Boulerice (Les jérémiades), les petits bijoux que sont Le marais et Le sort de Bonté III ainsi que le récit autobiographique d’un homme emprisonné depuis quarante ans, Barbelés.

Pour l’hiver 2015, ils nous proposent trois titres (les résumés sont ceux de l’éditeur) :  

 

T’es où Célestin?, d’Alain Poissant (roman)
En librairie le 25 février

T’es où, Célestin? raconte le destin de Célestin Verdier, un cultivateur de Napierville devenu patriote durant les troubles de 1837-38 et des répercussions de son engagement, sur lui et sur sa famille. Ce roman rend hommage aux oubliés de l’histoire des Patriotes, les femmes et les enfants.

 

Walter Benjamin, de Nicholas Hauck (essai)
En librairie le 17 février

Cet essai est une réflexion philosophique sur la pensée de Walter Benjamin appliquée à notre société contemporaine.

Cinq thèmes majeurs sont abordés : le fragment(aire) de l’existence ; le souvenir et la mémoire ; la rédemption du langage et la rédemption de l’écriture — le traducteur et la traduction ; le critique et la critique — ; les pertes et les possibilités de l’expérience et, enfin, l’architecture du rêve collectif, ou la psychanalyse de la ville.

 

Reportages sous influence, d’Éric de Belleval (roman)
En librairie le 22 avril

Reportages sous influence raconte la plongée du photographe people Jacques Bresson au

coeur de la guerre civile en Angola. Témoin de l’assassinat du patron de la pétrolière Alpha qui, de fait, contrôle le pays, puis kidnappé avec la responsable de Canadian Doctors par un groupe de rebelle, Bresson prend conscience des relations de pouvoir entre l’argent, la révolution et l’aide humanitaire, sans oublier la force d’attraction que sont les diamants. Un roman sans fioritures ni compromissions, un constat direct et cru sur la manipulation de l’opinion publique.

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