La revue Liberté a maintenant deux nouvelles directrices à sa tête. Aurélie Lanctôt et Rosalie Lavoie se partageront la direction de cette revue d’art et de politique qui célèbrera l’an prochain son soixantième anniversaire. « Ce choix d’une direction double mise sur le dialogue, la collégialité et la complémentarité dans l’esprit qui caractérise la revue depuis sa fondation », exprime Audrey Murray, présidente du conseil d’administration et dont les propos sont rapportés par voie de communiqué. Le comité éditorial semble tout aussi enchanté de cette annonce. « Aurélie et Rosalie ont envie de gérer la revue autrement et de la défendre sur la place publique. Nous avons envie de travailler avec elles, tous ensemble. Et leur enthousiasme est contagieux, ce qui ne peut que nous réjouir », explique Julien Lefort-Favreau, co-directeur du cahier critique.

Les principales intéressées ne semblent en effet pas manquer d’idées, d’audace et d’élan. « Nous voulons générer la réflexion et créer un espace de débat, une communauté d’esprit et de pensée. Je suis persuadée que nous pouvons changer le monde avec les mots », précise Rosalie Lavoie. La revue Liberté veut rendre compte de notre société et de ses enjeux en passant par l’art sous toutes ses formes qui apparaît comme un moyen privilégié de réfléchir notre monde sous plusieurs perspectives. « La culture parle de ce que nous sommes, de notre identité. C’est pour ça qu’on rêve Liberté comme une maison, ouverte, accueillante pour tous ceux et celles qui se questionnent et veulent faire avancer les choses », exprime pour sa part Aurélie Lanctôt.

Rosalie Lavoie travaillait déjà à la revue depuis 2016 à titre de coordonatrice, secrétaire de rédaction et responsable de la production. C’est cependant depuis 2008 qu’elle est impliquée dans le domaine de l’édition. Elle détient également une maîtrise en études littéraires de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Elle a publié des nouvelles dans diverses revues et deux romans aux éditions Leméac, Le sang du cerf (2012) et Choir (2015). En 2017, elle cofonde la revue Tristesse. Aurélie Lanctôt écrit depuis 2017 une chronique dans le journal Le Devoir et on a pu lire sa plume à travers différents articles publiés dans la Gazette des femmes, ChâtelaineNouveau ProjetURBANIA et Relations. Son livre Les libéraux n’aiment pas les femmes (2015) édité chez Lux lui a permis d’obtenir le prix Pierre-Vadeboncoeur de l’essai politique. Elle a fait des études en journalisme (Université McGill) et complète en ce moment une maîtrise en droit à l’Université de Montréal. On peut l’entendre sur les ondes d’ICI Radio-Canada Première où elle intervient dans plusieurs émissions.

Avec Aurélie Lanctôt et Rosalie Lavoie, Liberté se dote d’une excellente relève qui donne envie de la suivre.

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